L’Egypte tient à renforcer la coopération et à poursuivre l’action conjointe avec l’Organisation internationale du travail (OIT), a déclaré le ministre du Travail, Hassan Chehata, lors de la conférence de l’organisation, tenue à l’ONU, à Genève, selon la Mena.
Cela se traduit par les projets de développement qui ciblent tous les domaines de travail, dont les libertés syndicales, le dialogue social, l’emploi des jeunes, l’égalité des sexes et la lutte contre les pires formes de travail des enfants, a-t-il ajouté.
Commentant le rapport du directeur général de l’OIT, Gilbert Houngbo, M. Chehata a signalé que le rapport souligne l’importance de l’action commune, consolide la culture de dialogue social et montre l’engagement tripartite entre les gouvernements, les employeurs et les travailleurs du monde entier.
Nous visons à respecter les principes et droits fondamentaux au travail et à les promouvoir dans un environnement de travail décent en tenant compte des particularités nationales, des différents taux de développement et de grands défis auxquels sont confrontés les pays en développement et ceux les moins avancés, a-t-il poursuivi.
Les défis mentionnés dans le rapport du directeur général, tels que le nombre croissant de chômeurs, l’absence de protection sociale, et auxquels est confronté le monde du travail et les travailleurs, exigent de prêter attention à ce rapport et à mettre en œuvre ses recommandations, a signalé M. Chehata.
Toutes les politiques et législations en Egypte prennent en considération l’équilibre des relations de travail et offrent un environnement de travail approprié dans lequel toutes les parties concernées participent sous la direction du président Abdel Fattah Al-Sissi, a-t-il noté.