Le ministère de l’Investissement et du Commerce extérieur a accueilli la deuxième réunion du Comité national chargé du rapport sur la « préparation à l’exercice des affaires », avec la participation des instances gouvernementales concernées, en présence du Dr Ibrahim Saber, gouverneur du Caire. La réunion a porté sur les résultats du deuxième rapport publié par le secrétariat technique, ainsi que sur les indicateurs de participation institutionnelle.
Le ministre de l’Investissement et du Commerce extérieur, l’ingénieur Hassan El-Khattib, a souligné l’importance pour tous les secteurs de participer activement en remplissant les questionnaires du rapport, afin de garantir une évaluation réaliste et efficace de l’environnement des affaires. Il a indiqué que les réformes procédurales requises ne sont pas complexes et peuvent être mises en œuvre immédiatement, permettant ainsi une transformation significative de la compétitivité du pays.
Il a également insisté sur la nécessité de transformer les défis actuels en opportunités de réforme concrètes, rappelant que l’Égypte dispose d’une infrastructure avancée, comprenant des ports et un réseau ferroviaire développés, ainsi qu’un plan clair pour l’expansion vers les marchés africains, une main-d’œuvre et des ingénieurs hautement qualifiés, et des sources d’énergie renouvelable disponibles.
M. El-Khattib a affirmé que le gouvernement vise à faire entrer l’Égypte dans le classement des 50 premières économies mondiales en matière de préparation à l’exercice des affaires, appelant à la mise en œuvre des réformes nécessaires dans un délai de trois mois.
Pour sa part, le Dr Ibrahim Saber, gouverneur du Caire, a confirmé la pleine disposition de la gouvernorat à coopérer avec le ministère de l’Investissement et du Commerce extérieur afin de surmonter tout obstacle pouvant entraver la mise en œuvre des réformes visées.
Ces réunions du Comité national s’inscrivent dans le cadre des efforts de l’État pour améliorer la préparation de ses institutions à l’adoption des normes internationales en matière d’environnement des affaires, à travers la coordination entre les différentes entités gouvernementales et l’intégration de leurs rôles, en vue de construire un système institutionnel flexible et efficace capable de s’adapter aux évolutions mondiales et d’opérer un changement qualitatif dans le climat d’investissement en Égypte.