L’augmentation du chômage des jeunes constitue un sérieux défi pour tous les pays, aussi bien développés qu’en développement. De nouveaux emplois doivent être créés au cours de la prochaine décennie pour absorber les millions de jeunes actuellement au chômage et les millions d’autres étudiants lycéens et qui seront, en quelques années, les nouveaux entrants sur le marché du travail.
Il fallait alors penser autrement et concevoir les choses d’une façon bien différente que les moules déjà hérités. Et c’est ainsi que l’Etat a procédé à élaborer une stratégie de l’éducation, qui accorde une attention particulière au développement des compétences techniques et professionnelles des jeunes collégiens pour les encourager à accéder à une éducation technique au lieu du cycle secondaire général, et donc, en particulier, assurer l’accès à un enseignement et une formation technique et professionnelle de qualité et permettre l’acquisition de compétences techniques et professionnelles pour l’emploi, le travail décent et l’esprit d’entreprise.
Les sites d’informations ont donc travaillé sur cette perspective et ont fait publier une liste d’écoles techniques, pour permettre aux parents de penser autrement ou “hors de la boîte”, en encourageant leurs enfants ayant obtenu le Brevet, à accéder à un enseignement différent de formation, qui permettra de cristalliser leurs aptitudes et les préparera au marché du travail.
La liste comprenait alors des écoles spécialisées dans les domaines des installations électriques, de la réfrigération et de la climatisation, et de la fabrication mécanique. Les candidats à ces écoles sont censés passer des tests d’anglais, d’arabe et de mathématiques fixés par le ministère de l’Education et passer l’interview. Il existe également des écoles spécialisées dans les communications et les technologies de l’information avec une durée d’études de 3 ans. Figure sur cette liste, l’école technique nucléaire d’Al-Dabaa, avec une durée d’étude de cinq ans.
Le diplômé de cette école obtient un diplôme de technique industrielle L’école comprend trois départements (électricité , électronique, mécanique). L’école permet aux étudiants d’avoir une bonne connaissance du système informatique. Et parce que l’énergie renouvelable s’avère comme étant l’avenir le plus sûr, figure aussi sur ladite liste une école d’énergie solaire. Cette école a été construite dans la ville d’Assouan après l’établissement de la plus grande centrale solaire d’Assouan pour répondre aux besoins au niveau des techniciens et d’ingénieurs pour la centrale.
Figurent entre autres écoles techniques, celle des Chemins de fer relevant de la même Autorité, l’école d’orfèvrerie pour filles et garçons, pour préparer et former de jeunes artisans du domaine.
Egalement, les écoles de technologies mécanique, électrique et électronique, ainsi que les écoles d’études pétrochimiques et pétrolières, ou celle d’hôtellerie et de restauration.Il s’agit donc de reconnaître que les liens entre l’enseignement technique et le marché du travail sont importants pour assurer une formation qualifiante et permettre l’intégration dans un secteur d’activité spécifique.
La formation professionnelle initiale, elle aussi, qualifiante et menant à un diplôme, est la première étape fondamentale pour une formation professionnelle tout au long de la vie.
Jeune Figure
Omrane et son fauteuil roulant inédit
Une chaise roulante qui se déplace vers la droite, la gauche, le haut et le bas avec des ordres reçus sous forme de signaux et d’ondes du cerveau. C’est une innovation d’un chercheur égyptien, dans l’espoir d’aider les personnes à besoins spécifiques dans leur quotidien.
Abdel Rahmane Omrane porte une unité principale attachée au fauteuil roulant, et il peut simplement déplacer sa tête dans la direction qu’il désire, tandis que la chaise peut pivoter à 360 degrés. Omrane est né avec une anomalie congénitale qui a affecté sa motricité et n’a pu marcher qu’à l’âge de 5 ans après plusieurs interventions chirurgicales et de nombreux efforts de rééducation et de réintégration.
Le chercheur de 24 ans était hanté par le désir d’inventer un appareil qui pourrait aider les personnes incapables de marcher ou de faire bouger leurs pieds. « Il y a un gros problème auquel sont confrontés les malades tétraplégiques, c’est qu’ils sont incapables de faire bouger leurs membres, et donc ils sont incapables d’utiliser les fauteuils électriques qui se trouvent sur le marché contrôlables à l’aide d’un “joystick”. L’idée du projet est que nous permettons à ces personnes d’utiliser ces chaises par le mouvement de la tête avec donc des signaux cérébraux. Cela leur facilitera la tâche s’ils contrôlent les chaises électriques et se déplacent sans l’aide de personne », explique-t-il.
Micro – Projet
Le service de partage de vélos, bientôt dans la capitale
Faire du vélo au Caire devient de plus en plus une chose fréquente aussi bien qu’attirante pour de nombreuses personnes.
Les gens se réunissent pour organiser des randonnées à vélo à l’intérieur ou hors de la capitale, tandis que son infrastructure demeure lente par rapport à l’idée de voir les cyclistes surgir çà et là dans des endroits comme Zamalek et le centreville du Caire.
Mais quelque chose est sur le point de se produire pour rendre le vélo plus accessible et plus pratique que jamais : « Cairo Bike », ou le service de partage de vélos de la capitale. C’est vrai, vous pourrez bientôt prendre un vélo sur le porte-vélos et le conduire au Caire aussi longtemps que vous le souhaitez, puis le déposer à une autre station pour que quelqu’un d’autre l’utilise. En coopération avec “ONU-Habitat” et l’ONG allemande “Friedrich-Ebert-Stiftung”, “Cairo Bike” est en préparation depuis 2016, dans le cadre duquel l’initiative a été élaborée avec la Fondation suisse “Drosos” pour mener une série d’études afin de déterminer la meilleure façon de mettre en œuvre le projet, souligne-t-on sur le site d’informations “Caire Scene”. La première phase du service de partage de vélos verra 45 stations avec 500 vélos installées au centre-ville du Caire, Zamalek et Garden City, avec une station principale sur la place Tahrir. Les utilisateurs pourront souscrire à une application mobile dédiée pour “Cairo Bike”. Ce dernier aura une course expérimentale vers mai 2022, suivie de son lancement officiel. Une stratégie nationale pour le cyclisme est également en cours d’élaboration en coopération avec l’Autorité des communautés urbaines, qui encouragera le vélo en tant que moyen de transport plus sain et plus durable avant la Conférence de la COP27 sur le changement climatique à Charm El-Cheikh.
Zoom
“Senet”, le plus ancien jeu d’échecs chez les Egyptiens !
“Senet” ou “Zénat” est le plus ancien jeu de stratégie ou d’échecs connu par l’Humanité, il y a plus de 5000 ans. Le jeu fut pratiqué dans l’Ancienne Egypte, comme souligne la page Facebook “This is Wonderful Egypt”, en publiant quelques photos à ce propos. C’est donc le jeu le plus connu dans l’Egypte Antique, et le jeu de société le plus pratiqué par les Anciens Egyptiens du Nouvel Empire et des époques qui suivirent.
Les Anciens Egyptiens savaient comment varier leurs plaisirs et meubler leurs loisirs : par la promenade, la chasse et la pêche, mais aussi par « les jeux ». découvertes archéologiques. Grâce à la croyance Les Egyptiens appréciaient beaucoup les jeux de société. Dès les premières dynasties, les pièces du jeu étaient enterrées avec les morts.
Les jeux de table de l’Egypte Antique sont particulièrement bien illustrés par les des Anciens Egyptiens en une autre vie après la mort et au climat propice à la conservation d’objets en bois, de nombreux jeux de table ont été découverts dans les tombeaux.