Le Prophète Mohammed, paix et salut sur lui, a dit : « Dieu aide Son adorateur tant que celui-ci aide son frère. » ; « Le croyant est pour le croyant comme l’édifice dont une partie supporte l’autre », rapporte le site www.psm-enligne.org.
Deux enseignements ressortent de ces deux paroles prophétiques. Le premier, c’est que le croyant s’aide lui-même d’abord lorsqu’il aide les autres. En effet, la volonté divine a miraculeusement fait que la liberté individuelle ne puisse se réaliser, que grâce à une abnégation de soi et une renonciation à ses biens au profit des autres. L’idée n’est aucunement de devoir s’effacer ou de faire don de tous ses biens, mais de faire obstacle à son égocentrisme et à son avarice. Ainsi, pour l’Homme désireux et voulant s’engager dans cette voie difficile, Dieu éclaire le chemin et dit, exalté soit-Il :
[Et qui te dira ce qu’est la voie difficile ? C’est délier un joug [affranchir un esclave], ou nourrir, en un jour de famine, un orphelin proche parent ou un pauvre dans le dénouement.
Et c’est être, en outre, de ceux qui croient et s’enjoignent mutuellement l’endurance et s’enjoignent mutuellement la miséricorde.]
La délivrance individuelle exige principalement que le fidèle mette au service des nécessiteux et des démunis, ses efforts et ses biens. Ainsi, plutôt que d’être le prisonnier de caprices enfantins, d’un égo orgueilleux et jouissant des plaisirs de ce bas-monde, il s’élève spirituellement et goûte à la douceur de la maturité, telle une chenille qui, en acceptant de mourir, renaît sous les traits d’un joli papillon. C’est comme si le Hadith prophétique laissait entendre : aide ton prochain et tu verras que la mort de ton égo laissera place à la beauté d’une autre vie !