Les animaux carnivores auraient un système immunitaire déficitaire, ce qui permettrait aux agents pathogènes de se développer incognito et d’acquérir des mutations potentiellement dangereuses et transmissibles à l’Homme.
En décembre 2020, la France a abattu la totalité des visons présents dans un élevage d’Eure-et-Loir suite à la découverte d’une contamination au SARS-CoV-2.
Au Danemark, ce sont plus de 17 millions de visons qui ont dû être abattus suite à la découverte d’une mutation dangereuse et transmissible à l’Homme. Et ce n’est pas un hasard. Selon un rapport de l’OMS Europe, «il existe un risque élevé d’introduction et de propagation du virus de la Covid-19 à partir des élevages d’animaux à fourrure».
Une autre étude de Science explique que le vison ou le chien viverrin (surtout élevé en Chine) pourrait être l’hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’Homme pour la transmission du coronavirus SARS-CoV-2. Mais pourquoi ces animaux sont-ils particulièrement à risque? Une nouvelle étude parue dans la revue Cell Reports apporte un éclairage inédit sur ce mystère : les animaux carnivores auraient un système immunitaire défectueux, ce qui en ferait des réservoirs parfaits pour toutes sortes d’agents pathogènes.