L’arthrose, la forme la plus courante d’arthrite, concerne plus de 500 millions de personnes dans le monde. Cette inflammation douloureuse de l’articulation est le plus souvent traitée par des antiinflammatoires non stéroïdiens, dont l’utilisation à long terme pourrait en réalité s’avérer néfaste.
En plus d’être dangereuse pour le foie, une consommation prolongée de médicaments antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour traiter l’arthrose pourrait présenter des effets contre-productifs. D’après une nouvelle étude qui sera présentée la semaine prochaine lors de la réunion annuelle de la Radiological Society of North America, l’utilisation d’ibuprofène ou de naproxène aggraverait l’inflammation de l’articulation du genou. Si les AINS sont couramment prescrits pour traiter la douleur et l’inflammation liées à l’arthrose, on ne connaît pas encore les effets à long terme de ces médicaments sur la progression de la maladie.
L’objectif de cette étude était double : analyser l’association entre l’utilisation des AINS et la synovite (l’inflammation de la membrane qui tapisse l’articulation), et évaluer comment le traitement par AINS affecte la structure de l’articulation au fil du temps.