Durant ces dernières années, l’Etat avance à pas sûrs et sérieux dans le dossier d’autonomisation de la femme à tous les niveaux. Certes, cette autonomisation est accompagnée par de fortes lois qui garantissent plus de droits à Eve.
Avec le nouveau remaniement ministériel, la femme aspire à plus de législations qui soutien- nent fortement sa participation dans la vie sociale sans distinc- tion ni discrimination. Sans ignorer les lois qui la protègent de toutes sortes de violence. Parmi les lois tant attendues :
La loi du statut social
Elle compte parmi les projets dont les discussions ne sont pas encore achevées. Beaucoup d’institutions concernées comme Al-Azhar, l’Eglise, le Conseil National de la Femme (CNF), le Conseil National de l’Enfance et de la Maternité (CNEM) prennent part à des discussions sur la loi. En février 2021, le Conseil des ministres avait déféré la loi au Parlement, mais elle avait suscité une polémique et avait été critiquée par de nombreuses organisations féministes sur certains articles comme la pension mensuelle et le fait de voir l’enfant, en cas de séparation des parents. Récemment, le Président Al-Sissi a transféré la loi au Dialogue national.
La loi des endettées
Dans une lueur d’espoir, le président du Parlement, Dr Hanafi El-Guébali, a renvoyé le projet de loi visant à imposer des peines alternatives à l’emprisonnement des endettées au Comité législatif et au Bureau de la Commission des projets et de Solidarité. Le projet de loi pénale alternative pour l’emprisonnement, est une importante loi qui s’inscrit dans la lignée des initiatives du Président Al-Sissi visant à libérer les endettées après avoir payé leurs dettes, en raison de leur situation sociale. Ou bien leur fournir des micro et petites entreprises. Ce projet de loi répond bien à l’initiative du Président Al -Sissi visant à «des prisons sans endettées».
Projet de loi du Fonds national de parrainage de la femme
Il vise à apporter toutes sortes de soutien à la femme dans tous les domaines et renforce sa contribution aux plans nationaux du développement. Ce fonds contribuera à l’élaboration des projets de services à la femme, en plus de présenter l’aide aux personnes à besoins spécifiques. Par ailleurs, le Conseil National de la Femme (CNF) a félicité les nouvelles femmes ministres : Soha Samir, ministre de l’Immigration et des Egyptiens de l’étranger, et Névine Youssef El-Kilany, ministre de la Culture. Dr Maya Morsy, la présidente du CNF a également félicité Dr Hala Saïd, la ministre du Plan et du Développement économique, Dr Rania Al-Machat, ministre de la Coopération internationale, Dr Névine El-Qabbaj, ministre de la Solidarité sociale et Dr Yasmine Fouad, ministre de l’Environnement pour avoir été reconduites à leurs postes au récent remaniement ministériel. Dr Maya Morsy, a remercié le Président pour la confiance accordée à la femme à accéder aux postes clés.