Pour les amateurs de littérature, biographies et autobiographies constituent un monde à part entière. Le Progrès Egyptien dresse une liste non exhaustive de cinq ouvrages de référence ou non, qui constituent une première base solide pour s’essayer à ces genres. Mode, histoire, musique, littérature… Voici les 5 meilleures autobiographies/biographies classées en tête de liste de nos envies de lecture du moment.
Histoire
“Marie-Antoinette” de Stefan Zweig (1932)
C’est l’un des livres de référence lorsqu’il s’agit de raconter l’histoire de l’ancienne reine de France. Stefan Zweig s’est appuyé sur les archives de l’Empire autrichien et sur la correspondance d’Axel de Fersen, qu’il fut le premier à pouvoir consulter, pour retracer le parcours de Marie–Antoinette, de son enfance en Autriche jusqu’à sa mort. Une biographie écrite comme un roman, entrée en matière parfaite pour s’essayer au genre.
Littérature
“La gloire de mon père” de Marcel Pagnol (1957)
Le premier tome des fameux Souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol, série autobiographique romancée, raconte son enfance dans le Sud de la France. Depuis Aubagne, où il est né, jusqu’aux fameuses collines de Provence, où son père Joseph abattit d’un coup de fusil les deux bartavelles qui donneront son titre au livre, l’auteur nous transporte dans la France modeste des années 1900 avec une grande poésie et une bienveillance touchante à l’égard de ses souvenirs.
Mode
“L’irrégulière” d’Edmonde Charles-Roux, 1974
Biographie de référence pour qui s’intéresse à l’histoire de Coco Chanel, L’irrégulière traverse presque un siècle de mœurs, de politique, de guerres et bien sûr de mode, à travers l’histoire d’une femme autoritaire, indépendante et déterminée à écrire librement de nouvelles règles vestimentaires pour les femmes, dont on connait l’influence sur la mode des décennies qui l’ont suivie.
Musique
“Just Kids” de Patti Smith, 2010
Dans cette autobiographie hautement plébiscitée, assurément l’une des meilleures autobiographies musique de tous les temps, Patti Smith n’aborde que très peu sa carrière musicale, qui intervient à la fin du récit avec l’enregistrement de son album mythique Horses et ses premiers concerts au CBGB, à New York. Elle y raconte plutôt son arrivée à New York, ses errances, sa rencontre avec Robert Mapplethorpe et la relation qu’ils entretiendront jusqu’au décès du photographe en 1989. Un livre poétique qui ouvre les portes de l’intimité d’une légende de l’underground, avec douceur et humilité.
Cinéma
“Edie” de Jean Stein, 1982
Bien qu’elle ait tourné dans plusieurs des films d’Andy Warhol, un temps son indissociable compère, on ne peut pas totalement classer la biographie d’Edie Sedgwick par Jean Stein dans la catégorie cinéma. Ni dans celle de l’art d’ailleurs. La plus célèbre « Factory girl » était indéfinissable, une sorte d’icône perpétuellement au bord de l’effondrement dont la vie est un tableau presque caricatural de tous les extrêmes de son époque (la drogue, le sexe, la fête, la célébrité…), racontée ici par ses contemporains.