Une ligne sur deux fermée et quatre trains sur cinq supprimés: les cheminots britanniques ont commencé hier mardi une grève de trois jours pour les emplois et les salaires, annoncée comme le plus gros débrayage en trente ans, rapporte l’AFP. Le grand hall de la gare londonienne de King’s Cross n’accueillait hier matin qu’un public clairsemé, à la place de l’habituelle cohue des heures de pointe. Seuls quelques voyageurs guettaient çà et là les panneaux d’affichages, à l’affût d’informations sur les quelques trains en circulation. Des voyageurs qui se montraient majoritairement compréhensifs envers la grève des cheminots. “Je dois voyager partout dans le pays pour mon travail. Alors aujourd’hui, je dois aller à Leeds (nord). Il n’y a pas autant de trains que d’ordinaire, mais j’ai réussi à m’arranger”, a expliqué à l’AFP Jim Stevens, 40 ans, photographe commercial. Etonné du calme de la gare, il estime que les gens ont suivi les consignes du TfL, l’opérateur des transports publics de Londres, et sont restés travailler chez eux autant que possible, “ou alors ont pris leur vélo”, leur voiture ou le bus.