Dans sa rubrique Marges Libres, le grand écrivain Farouk Gouéda juge étrange le fait que les eaux du Nil soient une question discutée par n’importe qui. Ça a toujours été une affaire purement égypto-soudanaise. Les pays du bassin du Nil étaient conscients que l’Egypte constitue une protection contre les crues dévastatrices. L’Egypte donnait à tous les pays des informations sur la crue et ses risques. Dans certaines époques, l’Egypte envoyait des forces pour protéger les ressources du Nil. Nul n’a jamais eu l’audace de porter atteinte aux droits de l’Egypte ni du Soudan dans ces eaux.
Ce qui est vraiment bizarre c’est de voir l’Ethiopie décider unilatéralement son droit à toutes les eaux du Nil. Ce qui est encore plus bizarre c’est de voir les USA, la Chine et certains pays arabes soutenir l’Ethiopie (…)
Comment ces pays se sont-ils donnés le droit d’intervenir dans une question purement égypto-soudanaise ? Plusieurs nouvelles affirment qu’Israël joue un rôle dans le dossier du Grand Barrage de la Renaissance (GERD) éhtiopien. Comment l’Egypte et le Soudan permettent-ils à ces pays de menacer leurs intérêts et la vie de leurs peuples ?
La question n’est plus les positions intransigeantes de l’Ethiopie, ce qui est plus dangereux ce sont les pays qui jouent des rôles contre les intérêts de l’Egypte et du Soudan. Il s’agit des pays qui ont avec l’Egypte des relations historiques et des intérêts stratégiques. Comment leur position a-t-elle changé ? (…)