Les écoles catholiques en Égypte sont riches d’une longue histoire, les premières ont été fondées en 1844 et 1847 (Frères des écoles chrétiennes). Ces écoles forment un organisme à la fois distinct et interactif avec la société égyptienne, attirant des élèves de toute religion et de tout niveau social. La relation de l’Egypte avec la langue et la culture française ont une valeur spécifique. Elles sont historiques et affectives. Le français est pour les Egyptiens une langue de culture. Leur visibilité sociale ne tenait pas seulement à leur caractère de lieux de formation performants, mais au statut, aux postes et aux fonctions qu’occupaient leurs anciens élèves. En 1920, les écoles catholiques françaises apparaissent déjà en Egypte comme des lieux de reproduction des élites sociales. Et l’on pouvait y inscrire ses enfants afin qu’ils puissent devenir des élites futures de l’Égypte.
Les écoles catholiques en Égypte, dont la plupart ont été créées il y a plus d’un siècle, ne connaissaient pas de discrimination entre les élèves. Elles appliquaient sa propre loi sur tous ses élèves chrétiens soient-ils ou musulmans. L’important c’est de présenter à la société une personne bien éduquée, créative et respectueuse. Elles se trouvent dans tous les gouvernorats du pays. Le pourcentage d’étudiants musulmans des écoles des sœurs est d’environ 80%. Ces institutions éducatives s’engagent essentiellement à faire sortir des générations psychologiquement saines.