Personne ne sait exactement le nombre réel des Egyptiens de l’étranger, parce qu’il existe beaucoup d’entre eux qui ne sont pas enregistrés, tandis que d’autres sont partis en Irak où ils résident depuis de longues années.
Les chiffes présentés par le gouvernement égyptien soulignent la présence de 8 millions d’immigrés et qui envoient au budget de l’Etat, chaque année, 28 milliards de dollars. C’est là, le plus grand taux de revenu de l’économie nationale et qui dépasse les recettes du tourisme et du Canal de Suez. Au cours de la dernière période, nous remarquons que les institutions de l’Etat accordent un vif et remarquable intérêt aux Egyptiens de la diaspora. Par exemple, l’Etat envoie des avions pour leur retour au bercail, comme ce qui s’est passé en Afghanistan. L’Etat est de même intervenu à plusieurs reprises, lorsque des Egyptiens se sont exposés, à l’étranger, à des incidents d’agression. Le ministère de l’Immigration et la ministre Nabila Makram déploient des efforts louables pour aider de grands nombres de ces Egyptiens. Des conférences, rencontres et colloques sont tenus en Egypte, et auxquels sont invités les fils et filles des Egyptiens vivant à l’étranger. Il faut reconnaître que ces démarches ont contribué à établir de nouvelles coutumes et une nouvelle vision concernant l’interaction avec les Egyptiens de l’étranger, ce qui confirme l’intérêt de l’Etat à leur égard, d’autant que plusieurs d’entre eux représentent un miroir et une face honorable de l’Egypte et de sa civilisation. Les Egyptiens de l’étranger sont une partie chère de la nation. Ils ont un rôle important et sont capables d’offrir et de présenter tant à la nation. Sans doute, l’intérêt que l’Egypte a accordé à sa diaspora au cours de la période passée reflète une nouvelle pensée et tendance que le président Abdel Fattah Al-Sissi affirme toujours, en rassurant le droit de chaque Egyptien aux soins et à la protection. Il existe plusieurs idées aussi qui n’ont pas encore été concrétisées, à savoir : comment les institutions de l’Etat peuvent bénéficier de l’expérience des cadres égyptiens occupant de grands postes à l’étranger, surtout que nous en avons besoin dans les projets géants que l’Etat procède à mettre en place dans maints secteurs.