Par: Soha Gaafar et Walaa El-Assrah
L’Egypte s’oriente progressivement vers le renforcement de sa position de pôle régional de premier plan dans le domaine du transport et de la logistique, en se basant sur sa conviction de l’importance de ce secteur en tant que pilier fondamental pour soutenir l’économie nationale et stimuler les investissements locaux et étrangers.
Deux projets d’une grande importance figurent parmi les derniers exploits du ministère des Transports: le pont alternatif à Assouan et la station Tahya Misr au port d’Alexandrie. Allons-y à la découverte de ces deux grands projets…
La station Tahya Misr au port d’Alexandrie fait de l’Egypte un centre régional de transport et de logistique



La vision de l’Egypte s’incarne dans sa stratégie ambitieuse de développement des ports et d’amélioration de leurs capacités compétitives en phase avec les exigences des marchés mondiaux. La stratégie vise également à fournir un système logistique intégré et à créer un environnement d’investissement attractif grâce à la création et au développement de stations polyvalentes, en coopération avec le secteur privé et des partenaires internationaux.
Notre objectif est de fournir des installations intégrées qui favorisent la circulation efficace des biens et des services, en plus de faciliter les échanges commerciaux avec les marchés régionaux et mondiaux. Cela reflète l’engagement de l’Egypte à développer le secteur des transports et de la logistique et à le transformer en une plaque tournante majeure du commerce international, ce qui contribue à son tour à réaliser un développement global à tous les niveaux.
À cet égard, le Centre des médias du cabinet a publié une vidéo intitulée « La station Tahya Misr au port d’Alexandrie : une nouvelle vision pour renforcer la position de l’Egypte en tant que centre régional de transport et de logistique ».
Dans la vidéo, le président du conseil d’administration du groupe égyptien des terminaux polyvalents, le général Abdel Qader Darwish, a souligné que le terminal polyvalent «Tahya Misr» du port d’Alexandrie est l’un des plus grands projets de transport maritime mis en œuvre ces derniers temps.
Le général Abdel Qader Darwish a noté que le projet de station a débuté mi-2020 et que l’exploitation expérimentale du projet a commencé au cours du premier trimestre 2023, sur une période de 30 mois de travail continu.
Cela met en évidence les efforts et la détermination de l’équipage de la station, tant pendant la phase de construction que pendant la phase d’exploitation.
Le président du conseil d’administration de la société Egyptian Terminals Group a expliqué à son tour que l’exploitation expérimentale de la station de chargement de trains de conteneurs située au sud du terminal polyvalent de Tahya Misr a commencé en janvier dernier, facilitant les trajets en train entre le port sec du 6 octobre et le terminal, augmentant ainsi sa capacité.
Le président du conseil d’administration de la société Egyptian Terminals Group a ajouté dans la vidéo que le terminal exploite un système électronique robuste qui a contribué à réduire les temps d’attente des conteneurs dans le terminal à 25 minutes maximum, un nombre record inégalé par tout autre terminal en Egypte.
De son côté, le président de l’Autorité portuaire d’Alexandrie, le général Ahmed Hawash, a expliqué lors de sa vidéoconférence que le terminal polyvalent Tahya Misr a contribué au transfert rapide des conteneurs et des marchandises générales au port d’Alexandrie, ainsi qu’à l’augmentation de la capacité du transport.
La vidéo montre que la station polyvalente «Tahya Misr» est exploitée à l’aide des derniers systèmes d’exploitation électroniques sans aucune intervention humaine, depuis l’entrée, le déchargement et le rechargement du conteneur.
De son côté, Alexandro Perotti, chef de la maintenance de la station Tahya Misr, a exprimé sa satisfaction quant à la coopération distinguée avec l’Egypte à cet égard, saluant les efforts combinés des employés de la station et leur engagement à former et à tirer parti de l’expertise internationale, ce qui se reflète dans les performances de la station.
L’axe alternatif du réservoir d’Assouan, génie de créativité avec une main-d’œuvre égyptienne


Le projet d’axe alternatif du réservoir d’Assouan, dans le gouvernorat d’Assouan, fait partie des axes transversaux du Nil mis en place par le président Abdel Fattah Al-Sissi pour réduire les distances d’interconnexion entre les axes du Nil à 25 kilomètres et pour desservir les projets de développement et les nouvelles communautés urbaines.
L’axe contribue au transfert du trafic du réservoir vers le nouvel axe afin de préserver le réservoir et de prolonger sa durée de vie, en plus de créer de nouvelles zones de développement à l’ouest du Nil, de relier les zones résidentielles et les zones de développement industriel et agricole à l’est et à l’ouest du Nil, de créer un grand nombre d’opportunités d’emploi, de faciliter la circulation des citoyens et de desservir les projets de développement.
L’axe s’étendra vers l’ouest pour relier la gare d’Assouan au train électrique à grande vitesse, tout en améliorant la route reliant l’est de l’axe à la route Assouan-Barnis, et en reliant la route reliant la route Assouan-Birnis à celle du désert occidental (Le Caire-Assouan), en traversant le Nil et la route agricole occidentale (Le Caire-Assouan), et en reliant la route Assouan-Abou Simbel.
D’un coût total de 1,957 milliard d’EGP, le projet a une longueur de 5,4 km et une largeur de 29 mètres, avec trois voies de circulation dans chaque direction, et consiste en 3 œuvres industriels (2 ponts + un tunnel), dont un pont sur le Nil d’une longueur de 2050 mètres, ainsi qu’un tunnel et un pont de la route du désert occidental et des travaux routiers d’une longueur de 3,3 km.
L’État a mis en place un grand nombre de nouveaux axes sur le Nil afin de réduire les distances entre les anciens axes à un maximum de 25 km, ce qui a contribué à relier les deux rives du Nil et à faciliter la mobilité, à ouvrir de nouvelles communautés urbaines et à relier les communautés urbaines existantes et futures aux zones résidentielles et aux villes, en particulier en Haute-Egypte.
Le ministère des Transports a mis en place 13 axes sur le Nil au cours de la période récente, à savoir l’axe “Talkha – Banha – Al-Khatatba – Tahia Misr – Rod Al-Farag” – Helwan – Bani Mazar – Tama – Guirga – Adly Mansour – Samalot – Qos – Kalabsha – Dairut” pour un coût de 14 milliards EGP, en plus de l’axe alternatif du réservoir d’Assouan, que le ministère s’apprête à exploiter prochainement.