Elles sont la moitié de la société, l’âme de sa vie et la bonne parole. Depuis l’Antiquité, elles ont été couronnées reines égyptiennes, et à travers le temps, elles ont été des inspiratrices, des leaders et des protectrices.

De l’intérieur des ruelles et des quartiers populaires jusqu’aux places, les femmes égyptiennes ont participé à la révolution du 30 juin ; elles ont mobilisé le peuple et dirigé les marches. Sur la scène révolutionnaire, la femme égyptienne n’était pas un simple ornement, mais la conscience battante de la nation.  Les révolutions se font avec la foi des mères, le courage des filles et l’intelligence des femmes leaders. Hommage à toutes les femmes égyptiennes qui ne cessent de donner.

Si la révolution du 30 juin a façonné l’avenir de l’Egypte moderne, les femmes égyptiennes en sont la pierre angulaire.

C’est pourquoi l’État l’a honorée en proclamant 2017 “Année de la femme”, en annonçant la stratégie nationale pour l’autonomisation des femmes égyptiennes à l’horizon 2030 et en s’appuyant sur elle pour occuper des postes de direction et d’encadrement.

Dès lors, elles ont obtenu 90 sièges au Parlement, où le pourcentage a dépassé les 15 %, et l’État a pour objectif de porter leur participation politique à 35 % d’ici 2030.

Les femmes ont également pu accéder au poste de juge, un poste qui leur avait été refusé pendant de nombreuses années par le passé, jusqu’à ce que le nombre de femmes juges en Egypte atteigne 66 dans les tribunaux égyptiens en 2018.

Le Conseil judiciaire suprême a nommé, pour la première fois en Egypte, six femmes à la tête de l’Autorité des poursuites judiciaires de l’État, tandis qu’il a nommé la première femme assistante du ministre de la Justice et quatre femmes juges comme secrétaires de la Commission électorale suprême. L’objectif pour 2030 est de porter à 25 % la représentation des femmes dans les organes judiciaires.”

Depuis la révolution du 30 juin, les femmes égyptiennes vivent leur âge d’or. Elles ont obtenu de nombreux postes et des avancées sans précédent, et voici les postes de direction les plus importants occupés par des femmes depuis la révolution du 30 juin, et voici les détails :

-L’article 180 de la Constitution modifiée de 2014 prévoit des sièges pour les femmes dans les conseils locaux.

-L’ambassadrice Fayza Aboul Naga a été nommée conseillère à la sécurité nationale du président en 2014, devenant ainsi la première femme égyptienne à occuper ce poste.

-En 2017, l’ingénieur Nadia Abdo a pris le poste de gouverneur de Beheira, devenant ainsi la première femme gouverneur à occuper ce poste.

– Le taux de femmes au Parlement a atteint 27 %, dont 7 députées handicapées.

-La députée Phebe Fawzi Guirgis est devenue la première femme copte égyptienne à siéger en tant que députée au Sénat, suite à la reconstitution du Sénat à la lumière des récents amendements constitutionnels.

– L’Egypte s’est classée deuxième dans la région MENA pour le nombre de femmes ministres dans le cabinet 2021.

– L’année 2019 a vu la nomination de la première femme égyptienne au poste de Premier ministre adjoint chargé des affaires de suivi, l’ingénieure Randa El Menchawy, en plus de son rôle de vice-ministre du logement pour le secteur des services publics.

– Ghada Wali a été sous-secrétaire générale des Nations unies, directrice exécutive de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime et directrice du siège de l’organisation à Vienne.

Lobna Helal  a accédé au poste de premier vice-gouverneur de la Banque centrale.

– Dr Maya Morsi a  assumé la responsabilité du portefeuille du ministère de la Solidarité sociale, confirmant la confiance de la direction politique dans ses compétences et ses capacités à atteindre le succès qu’elle a obtenu au Conseil national de la femme depuis 2016.

-2023 Racha Abdel Aal a été chargée d’assumer la responsabilité du travail du chef de l’autorité fiscale égyptienne, à l’autorité fiscale égyptienne.

Jacqueline Azer a été nommée gouverneure du gouvernorat de Beheira, 5 vice-ministres, Abla Ahmed Ali Al Alfi vice-ministre de la Santé, Margaret Sarofim vice-ministre de la Solidarité, Nihad Chahine vice-ministre des Transports, Yomna El Bahar vice-ministre du Tourisme et des Antiquités, Sabah Mohamed Abdel Latif Meshaly vice-ministre de l’Electricité et des Energies renouvelables, 9 vice-gouverneurs.

-La conseillère Amal Mahmoud Atta Ammar,  a été nommée présidente du Conseil national de la Femme (CNF), et ses 29 membres féminins.

– En février 2024,  Dr Lamia Zayed a pris la présidence de l’Opéra du Caire.

– 2024  Dr Gihane Zaki, députée à la Chambre des représentants, a été nommée directrice générale du Grand musée égyptien(GME), une nouvelle réalisation pour les femmes égyptiennes.

Nomination du Dr Solafa Ahmed Ahmed Juwaili au poste de directrice exécutive de l’Académie nationale de formation et de qualification des jeunes, pour une période d’un an à compter du 1/7/2025.