Lorsque les flammes ont déferlé sur la ville d’Altadena, au nord de Los Angeles, Janell Gruss a gardé son sang-froid: sans flancher, elle a organisé l’évasion des 25 chevaux, cochons et autres vaches dont elle avait la garde.
“C’est très dur pour eux car ils ne savent pas ce qui se passe”, confie-t-elle à l’AFP, dans un centre équestre de la région où elle et ses protégés se sont réfugiés.
L’endroit a pris des airs d’Arche de Noé, face aux multiples incendies qui ont assiégé la mégapole américaine cette semaine. Parmi la centaine d’animaux réchappés: des poneys, des ânes et même une vache miniature.
Après sa fuite en catastrophe, Mme Gruss a été soulagée de trouver ce havre de paix.
“Le dernier cheval que nous avons sorti de l’étable, (…) c’était vraiment difficile.”, raconte-t-elle. “Il y avait beaucoup de fumée, il faisait sombre, je ne voyais rien. Le cheval et moi trébuchions sur des trucs, des branches.”
“J’ai cru que j’allais faire partie des victimes tuées par l’incendie”, souffle-t-elle.