L’Institut de la formation des dirigeants au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a tenu la séance finale du dialogue politique et de restauration de la confiance entre les parties de la société pour les étudiants de toutes les universités en Egypte et ce, en prélude au Dialogue National. La série des rencontres a été organisée sous le slogan “Pour l’amour d’Egypte, “Fi Hob Masr” et sous le patronage de Dr Khaled Abdel Ghaffar, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et dirigée par Dr Karim Hammam, directeur de l’Institut.
Lors de son allocution, Dr Hammam a salué la conscience des étudiants et leurs idées constructives qui contribuent à relever les défis et fonder un avenir rayonnant, tout en soulignant que le développement du pays est réalisé par la jeune
génération, ce qui explique l’intérêt qu’accorde l’Etat égyptien aux jeunes et la formation d’une génération distinguée capable d’assumer ses responsabilités et arriver à la Nouvelle République.
De son côté, Dr Chehata Gharib, professeur de Droits et vice-recteur de l’université d’Assiout, s’est penché sur la question du pluralisme politique et l’importance du dialogue politique, ainsi que les critères de réussite d’un dialogue politique.
Le professeur des Droits a également mis en exergue les défis que rencontre le dialogue politique et les moyens à établir la confiance entre les différentes parties dans la société, en se penchant sur le dialogue national égyptien.
A la fin de la séance les propositions et recommandations des étudiants participants ont été discutées. Celles-ci portaient sur quatre axes principaux, à savoir, l’économie, la protection sociale, le discours religieux et la croissance démographique.
Parmi ces recommandations, figurent, la construction d’un port international et stratégique à la mer rouge, profiter des projets de graduation et les présenter aux investisseurs à travers un forum annuel, ainsi que la création d’un site Internet pour le bénévolat dans différents domaines, l’implication des étudiants dans les zones aux besoins urgents. En ce qui concerne l’axe de la croissance démographique, les jeunes ont proposé de dynamiser le programme présidentiel Mawada “deux, ça suffit”, offrir des privilèges aux personnes respectant le contrôle des naissances, attirer les habitants des zones surpeuplées vers
d’autres zones à faible densité et ce en connectant ces zones. Du côté du discours religieux, les jeunes proposent d’édifier un organisme de médias au sein des fondations et institutions religieuses pour répondre aux rumeurs et ce, par le truchement des moyens modernes et technologiques.