Les Egyptiens de l’antiquité savaient bien comment passer leurs temps et jouir leurs quotidiens. Ils ont inventé de nombreux jeux pour distraire leurs soirées en famille ou entre amis. La nature et l’ambiance ont certainement aidé l’ancien Egyptien à imaginer des activités sous forme de jeux sportifs. Ils ont créé des jeux qui existent de nos jours. Suivez !

Sans doute, l’ancien Egyptien était pionnier dans de nombreux domaines. Auparavant, ils se sont intéressés au sport, cet intérêt s’est traduit par la création de divers sports, avec les vétérans traitant le sport comme un moyen de maintenir la condition physique, en plus d’être un moyen de divertissement. 

Il y a beaucoup de disciplines qui participent aux Jeux olympiques ayant des origines pharaoniques et qui étaient pratiquées par les anciens Egyptiens dans le cadre de leur vie sociale. Ces disciplines sont documentées par des fresques murales et le plus célèbre témoignage se trouve dans les gravures des tombes de Baní Hassan à Ménia. Ils pratiquaient aussi la boxe, la natation et le lever de poids avec des sacs de sable. L’athlète soulevait un sac de sable et le gardait levé pour un bref lapse de temps, et il est à noter que cette règle est toujours en vigueur à ce jour dans l’haltérophilie. On pense que les anciens Egyptiens étaient les premiers à pratiquer la gymnastique, les jeux d’équilibre, ainsi que les courses de chevaux, l’équitation et l’escrime. Le désert de Memphis était une arène importante pour l’entraînement aux Jeux collectifs au temps des pharaons. 

Quels sont ces jeux et les sports qui ont été inventés et pratiqués par les Pharaons? 

Dans les dernières découvertes à Fayoum, on a mis au jour la plus grande et plus ancienne salle de gymnastique et une salle considérée comme la première salle de bowling composée de corridors de pierre d’une longueur de 40 mètres, d’une profondeur de 10 cm et d’une largeur de 20 cm et en creusant sous un pot de poterie rempli de sable fin, on a trouvé des billes en pierre lisses de tailles différentes. 

La pêche  

La pratique du sport était l’un des rites du couronnement des pharaons, et le sport était présent dans la vie quotidienne des Egyptiens. La chasse était parmi les sports pratiqués par les rois. Le plus célèbre, Amenhotep III, a dit sur un scarabée qu’il a chassé cent taureaux et une centaine de lions. Les Pharaons sortaient aussi en voyage de pêche sauvage dans de grandes processions, comme l’ont fait les rois d’Europe plus tard. 

Tir à l’Arc 

Les nobles pratiquaient la chasse pour se divertir. La plus périlleuse d’entre elle, était la chasse à l’hippopotame. Pharaon chassait aussi le lion, le taureau, l’antilope : des bas-reliefs de Médinet-Habou représentent ainsi Ramsès III chassant sur son char. 

Sur les murailles des tombeaux et des temples, il y a des scènes reflétant la pratique du tir sportif, en utilisant un arc et des flèches ou en lançant le javelot. Et les dessins confirment que l’utilisation des lances et des flèches ne se limitait pas à la pêche. 

La Boxe

Les anciens Égyptiens ont été pionniers dans ce sport qui formait les jeunes en vue de défendre leur pays. Les gravures découvertes sur la tombe de Kheir Waf, à l’Ouest de Louxor révèlent l’exercice de ce sport. Une autre gravure représente deux boxeurs jouant devant le Pharaon. Alors que le gagnant parait tout fier et heureux, le vaincu s’incline devant l’élite des spectateurs. Notons que l’Egypte pharaonique a précédé la Grèce dans le sport de la boxe.

Le Hockey  

Les peintures murales dans les tombes de Baní Hassan à Ménia ont révélé la pratique par les Pharaons du hockey il y a des milliers d’années. On a trouvé des graphiques représentant les joueurs portant des raquettes faites de feuilles de palmier. On pense aussi que le disque de hockey égyptien était fait de fibres de papyrus sous la forme d’un hémisphère, recouvert de deux couches de cuir. 

La course de bateaux 

La navigation en Egypte était particulièrement importante à des fins de commerce et de pêche. Les anciens Egyptiens ont organisé des courses de bateaux, qui ne diffèrent pas des courses actuelles, où une équipe de plusieurs personnes opéraient sur l’aviron conformément aux instructions du capitaine du navire entre deux points spécifiques.