Le défi du terrorisme et de la pensée radicale et la dangerosité de leurs actes, expliquent l’engagement farouche de l’Egypte face aux djihadistes. La spirale des violences qu’ils perpétraient de temps à autre les années passées, ont poussé le président Al-Sissi à faire du combat contre le terrorisme un enjeu majeur. Les terroristes, il faut craindre le pire, s’alarmait-il en lançant l’opération de vaste envergure “le droit du martyr”, les mettant en garde de ne jamais essayer de franchir “les lignes rouges” qu’il a définies ni oser porter atteinte à la sécurité nationale de l’Egypte. Et il a remarquablement réussi sa mission. (Toutes les informations incluses dans ce dossier sont prises des sources suivantes : (

Si des démarches sont entreprises pour combattre le terrorisme, l’Egypte s’est notamment attelée à s’opposer à toute association du terrorisme à une race, une nationalité ou une religion quelconque. Elle est donc résolue à promouvoir des mesures efficaces pour prévenir et combattre le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, en tant que crime grave qui n’a aucune justification, quelles qu’en soient la motivation ou l’origine.
Un rapport élaboré par le ministère des Affaires étrangères et les organes de l’Etat concernés, jette la lumière sur les efforts de l’Egypte contre le terrorisme. “Une première”, estime le vice-ministre des Affaires étrangères, l’ambassadeur Ihab Fahm, directeur de l’Unité de lutte antiterroriste, soulignant que ce rapport contribue à documenter les efforts des institutions de l’Etat, notamment la Police et l’Armée, pour combattre le terrorisme et l’idéologie radicale avec tous les outils disponibles. Mais le terrorisme n’a pas été uniquement combattu sur le plan sécuritaire. Une des armes les plus efficaces, fut surtout ce processus global de développement dans la péninsule sinaïtique et et partout sur le territoire national, sous la devise : “Une main qui porte l’arme et une autre pour construire”.
En plus des opérations déchaînées par les Forces armées et les forces de la Police contre les foyers du terrorisme, qui étaient concentrés notamment dans le Nord-Sinaï, l’Egypte n’a jamais cessé ses appels aux pays d’assumer leurs responsabilités en arrêtant le soutien qu’apportent certains pays aux groupes terroristes, en arrêtant leur financement et en arrêtant de leur servir de refuge.

Une action intellectuelle a été parallèlement menée pour renforcer les efforts préventives de sensibilisation, usant des moyens différents, loin de l’action militaire. Ces actions ont été faites au niveau d’un large et important plan intellectuel, à commencer par la refonte du discours religieux et le recours au “Soft power” (Puissance douce), pour combattre l’idéologie radicale par une autre plus ouverte et modérée, prônant la tolérance, la paix et l’acceptation de l’autre.
Les plus hautes autorités ont également eu recours à d’autres moyens de confrontation, comme la lutte contre le blanchiment d’argent, plus la confrontation économique et sociale en améliorant les conditions de vie des citoyens, les infrastructures et les services.
L’autonomisation des jeunes et leur protection contre les menaces de polarisation ont également fait partie de la stratégie de lutte contre le terrorisme adoptée par l’Etat, afin de créer un environnement qui bannit le terrorisme et le radicalisme. Ajoutons à cela, les démarches entreprises pour sauvegarder les droits des victimes du terrorisme, familles des martyrs et blessés.
C’est à travers ces oeuvres dramatiques que l’Etat réussit souvent à toucher les gens et notamment à créer en eux cette culture du dialogue, de la compréhension et du respect de l’autre, culture dans laquelle le terrorisme n’a aucune place.



En guise de reconnaissance, plusieurs noms de martyrs ont été donnés aux principaux axes routiers et à d’autres projets de l’Etat. Un Fonds de soutien aux familles des victimes, des blessés et des disparus dans les opérations militaires menées contre les foyers des groupes terroristes, a été également créé.
Les festivités de la Journée de la Police et celle du Martyr sont l’occasion que le Chef de l’Etat tient à ne pas manquer, pour rencontrer les familles de ces martyrs et leur apporter le soutien moral.



Le plus barbare des attentats. Après l’évacuation de Rabi’a et de la Place d’Al-Nahda, des éléments appartenant au groupe terroriste des Frères musulmans ont assiégé et pris d’assaut le commissariat de Kirdassa (2013). Les policiers ont tiré en l’air pour disperser les Frères terroristes auteurs de l’attentat, mais en vain. Les terroristes ont tué tous les officiers et soldats qui s’y trouvaient (14 officiers) et ont procédé à la mutilation des cadavres. Tous les terroristes ont subi la peine de mort.
– Assassinat des militaires au Ramadan
Les officiers et soldats de l’Armée ont été exposés, plusieurs années, à des attentats terroristes (de 2012 à 2014) qui les ciblaient notamment lors de l’iftar (heure de rupture du jeûne) au Ramadan. A partir de 2012 et jusqu’en 2020, la scène odieuse d’attentats contre les militaires jeûneurs au Sinaï, se répétait. Le premier attentat a fait plus de 20 morts parmi les éléments de l’Armée égyptienne (2012). D’autres attentats barbares ont débouché sur la mort de 5 puis de 15 officiers et soldats ciblés par les armes lourdes des terroristes à Al-Ariche.
– L’attentat d’Al-Wahat
L’attentat odieux perpétré par le groupe terroriste de Daech contre les forces égyptiennes de sécurité sur la route d’Al-Wahat (2017), a fait 16 morts parmi les policiers égyptiens et 13 blessés.
– L’attentat contre la mosquée d’Al-Rawda à Bir Al-Abd
C’es l’un des attentats les plus odieux et barbares. Des terroristes ont posé un engin explosif dans la mosquée d’Al-Rawda à Bir Al-Abd au Nord-Sinaï, alors que les fidèles faisaient la prière du vendredi. Les assaillants ont ensuite ouvert le feu tuant tous ceux qui se trouvaient dans la mosquée.
– L’attentat de Karm Al-Qawadis
Le plus sanglant des attentats terroristes. Les auteurs sont les éléments appartenant au groupe terroriste Ansar Beit Al-Maqdes. Des dizaines de soldats égyptiens ont été tués dans l’attentat perpétré dans la région d’Al-Cheikh Zowayed au Nord-Sinaï, et des dizaines d’autres ont été blessés.