Mohamed Barakat
Al-Akhbar
J’ai déjà évoqué la réussite de cette édition du Salon du Livre, la 54ème édition qui s’est terminée à la première semaine du mois en cours.
Moi comme d’autres, j’ai été impressionné par la qualité de l’organisation de cet événement culturel d’autant plus qu’il y avait un grand nombre de visiteurs dans différents stands. C’est ce qui dément la véracité de la version d’une minorité qui avait prévu le recul de l’intérêt accordé à la culture et à la lecture auprès de la jeunesse.
J’ai eu une longue discussion autour de cette affaire avec un ami aussi bien qu’un collègue Saïd Abdou, PDG de Dar Al-Maaref et président de l’union des éditeurs. D’ailleurs, il m’a confirmé qu’en dépit des défis, la 54ème édition a réussi malgré une salve de rumeurs qui avait précédé le Salon du Livre.
Certains avaient évoqué l’échec de cette édition pour de nombreuses raisons lesquelles sont la guerre russo-ukrainienne qui a impacté sur les prix de production, outre le poids de l’achat des livres sur la famille égyptienne. C’est d’ailleurs ce qui a poussé Saïd Abdou à tisser un partenariat avec des institutions financières pour permettre l’achat des livres à crédit. Et, l’initiative a réussi : 200 éditeurs égyptiens y ont pris part.
De même, les éditeurs ont accordé une remise de 30% aux lecteurs en situation de handicap. Et l’Organisme général des Palais de la Culture a publié un ouvrage spécial des œuvres de Taha Hussein qui était vendu à 10 L.E.
Tout cela a fait en sorte que le Salon du Livre réalise des chiffres records : 3.500.000 de visiteurs et les ventes ont augmenté par rapport aux éditions antérieures.