Confiantes en elle mêmes et conscientes qu’elles ont un rôle pivot à jouer. Dans ce cadre, nous avons vu une pléiade de ministres lors de la 8ème session de la Conférence ministérielle de la conférence ministérielle de l’Organisation de coopération islamique sur la femme (OCI).
Elles parlaient exclusivement au « Progrès Egyptien » sur le statut de la femme en Afrique. Voyant que la femme actuellement en Egypte vit son âge d’or.
Sur ce fait, nous avons interviewé la ministre de la Femme et de la Solidarité nationale et de la Famille du Burkina Faso et Présidente de la 7ème session de la conférence ministérielle.
Ministres technocrates soient-elles ou professionnelles les femmes sont présentes avec force sur la scène politique nationale qu’internationale.
Confiantes en elles-mêmes et conscientes qu’elles ont un rôle pivot à jouer, l’Egypte a récemment accueilli une pléiade de ministres lors de la 8ème Session de la Conférence ministérielle de l’Organisation de la Coopération islamique sur la femme (OCI).Quelques-unes d’entre elles ont fait des déclarations exclusives au Progrès Egyptien sur le statut de la femme dans le Monde islamique, notamment en Afrique et en Egypte où la femme vit actuellement son âge d’or.
Le Progrès Egyptien a passé en premier le micro à la Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille de Burkina Faso aussi présidente de la 7ème Conférence sur les femmes de l’OCI, Mme Hélène Marie Laurence.Au début de ses déclarations, elle a salué le leader de l’Egypte, le président Abdel Fattah Al-Sissi qui ne ménage aucun effort au niveau de l’engagement politique pour la promotion de la femme.« Nous sommes heureuses d’être ici aujourd’hui pour part-ager l’expérience du Burkina Faso en faveur de la femme.
Nous sommes là aujourd’hui pour dire comment nous avons beaucoup travaillé pour le cadre juridique et législatif pour aider la femme », a déclaré la ministre burkinabè.Et d’ajouter : « Nous avons mis des mécanismes financiers pour aider les femmes mais il s’avère qu’en 2020, nous sommes confrontés à la pandémie de Covid-19. Et c’est à partir d’ici s’est émané la question suivante : com-ment faire la résilience pour arrêter la propagation de cette pandémie ? » « Les mesures barrières appliquées pour arrêter cette maladie ont fait augmenter la violence à l’égard de la femme africaine due au fait du confinement, renchérit-elle. Nous avons réappris à vivre ensemble, à mettre plus d’actions en faveur de la femme.
Cette conférence nous donne l’occasion de partager des expériences et surtout d’affirmer l’engagement politique des leaders des pays pour accompagner les femmes vers une société plus égalitaire et un monde plus juste et plus inclu-sive. » Sur la question de l’autonomisation de la femme égyptienne, la ministre burkinabè voit que la femme égyptienne est beaucoup plus an avance que bon nombre de femmes.
Nous espérons à travers cette conférence appliquer les législations en faveur de la protection de la femme, a conclu celle qui fut présidente de la 7ème Conférence sur les femmes de l’OCI.
Pour sa part, la Ministre de la Femme du Gabon, Ministre Prisca Raimonda Koho, qui a aussi effectué le déplacement de la Nouvelle capitale Administrative pour assister à la Conférence ministérielle de l’OCI sur la femme, a exprimé sa joie de visiter, pour la première fois, le pays des Pharaons, saluant ce qu’elle avait vu jusqu’à présent en Egypte. Elle a exprimé son fort désir de bénéficier de l’expertise et de l’expérience égyptienne dans le domaine de l’autonomisation des femmes.
La ministre de la femme de la Guinée Mme Hawa Béavog ui a quant à elle saisi cette opportunité pour renouveler les chaleureuses salutations et félicitations du Président guinéen à son homologue et frère égyptien président Abdel Fattah Al-Sissi ainsi qu’au gouverne-ment égyptien pour les réalisations entreprises en faveur de la tenue de cette conférence ministérielle de l’OCI sur la femme.
Exposition artisanale
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La tenue de la Conférence ministérielle de l’Organisation de la Conférence Islamique du 6 au 8 juillet, a été aussi l’occasion pour les femmes ministres venues du Monde muslman et pour le public de visiter l’exposition artistique organisée par le Conseil National de la Femme(CNF).
C’est une exposition de produits artisanaux produits par des femmes pionnières venues d’Assouan. « Cette exposition n’est autre qu’un moyen de les aider à commercialiser leurs produits et un appui du Conseil National de la femme (CNF) en faveur de leurs produits », explique Mme Nagwa Ibrahim, responsable du secteur Développement des capacités de la femme chargée de l’autonomisation économique de celle-ci. Habits, produits à paillette, costumes sinaïtiques, savon et huile d’olive, galerie de bijoux en or et en argent faisaient partie des objets qui y étaient étalés par ces femmes ordinaires qui sont venues d’Assouan pour faire un live show devant le public.
Elles ont d’ailleurs réussi à démontrer comment travaillent-elles avec minutie et comment leur travail nécessite aussi bien la patience et que le temps pour fabriquer un bracelet, par exemple.