L’architecture islamique s’adapte aux changements de temps et de lieu. La ville du Caire se caractérise par son climat sec, ses faibles précipitations et son ensoleillement élevé.
Par conséquent, son architecture résidentielle traditionnelle a adopté des modèles de conception, des éléments et des méthodes de construction en accord avec son climat, ce qui a donné forme à ses créations architecturales.
Les moucharabiehs (moustiquaires) ont été conçus non seulement pour remplir ces fonctions, mais émanant également d’un profond besoin d’intimité et d’isolement conformément à l’enseignement islamique.
Origines et termes du moucharabieh
L’origine et la conception du moucharabieh est associé à l’architecture traditionnelle du Caire, se trouvant généralement au deuxième étage ou au-dessus d’un bâtiment.
Appliqué à l’origine à l’époque mamelouke (1250-1517) en Égypte, le moucharabieh désigne une technique de bois tourné utilisée pour produire des motifs en forme de treillis qui ornent les fenêtres de l’architecture domestique traditionnelle.
Les moucharabiehs correspondaient aux petits objets dans la pénombre qui servaient de base de support aux petits pots, qui devaient rester au frais.
Il a en outre expliqué que le moucharabieh était une sorte de balcon composé de petits éléments en bois assemblés pour créer une grille.
Les moucharabiehs étaient généralement présents dans les maisons et les résidences royales et parfois dans les structures à ciel ouvert.
Le système d’orientation des espaces de construction vers l’intérieur aboutissait à la création de deux façades dans les maisons islamiques.
La première d’entre elles, la façade extérieure tournée vers les rues, comportait quelques ouvertures couvertes par des moucharabiehs.
Cette orientation de la façade du bâtiment a influencé la taille des ouvertures, des pièces, des espaces et du surplomb des moucharabiehs. Dans d’autres exemples, les moucharabiehs dépassaient de la façade extérieure (même si certains restaient au ras du mur) jusqu’à la rue.