Arrivés à saturation de leur capacité à séquestrer et stocker l’excès de chaleur des activités humaines, les océans ne remplissent plus leur rôle de pompe à CO2. Mais ces températures excessives, qui dégradent de façon irréversible la biodiversité marine, ne sont pas les seules conséquences et font craindre une sous-évaluation du réchauffement climatique. La surface des mers a battu un record en avril et se maintient depuis à des niveaux inédits : le phénomène illustre comment les activités humaines ont transformé les océans en « bombe à retardement » du réchauffement climatique, mitraille Futura Sciences. Dans l’immédiat, cela se traduit au niveau régional par une multitude de vagues de chaleur marines qui agissent telles des incendies sous-marins, pouvant dégrader de manière irréversible des milliers de kilomètre carrés de forêts sousmarines.