A Alexandrie, le quartier de Bahari reste étroitement lié à la pêche. L’activité y tient toujours une place à part, malgré son évolution. Passionnés par leur métier, les pêcheurs les plus âgés s’accrochent encore aux méthodes traditionnelles. L’essentiel, pour ses pêcheurs c’est le filet. Sa fabrication prend entre deux et quatre jours pour poser les anneaux en plomb et permettre d’immerger le filet à la profondeur souhaitée, ainsi que les flotteurs pour l’aider à flotter ou fixer les hameçons, selon le type de filet : sénar, kénar ou chanchola, chacun est destiné à capturer plusieurs espèces de poisson.
C’est le résumé de la vie des pêcheurs qui pratiquent la pêche au filet à Alexandrie. Toute une vie qui tourne autour de la mer, la plage et leurs habitations qui se trouvent de l’autre côté de la corniche à Al-Sayala, l’une des banlieues de la région de Bahari.