Le changement climatique commence à faire actuellement l’objet d’une prise de conscience. Les questions liées à l’environnement préoccupent. Chez les masses, la conscience se renforce de plus en plus. Les campagnes et initiatives se multiplient pour sensibiliser sur les questions écologiques : réduire l’utilisation des sacs plastiques, recycler les déchets, réduire les émissions…
Une large initiative nationale a été lancée par le ministère de l’Environnement sous la devise « Ramène la nature à sa nature » pour sensibiliser sur le changement climatique et ses répercussions sur notre vie. C’est positif d’être conscients des enjeux écologiques mais c’est encore plus positif d’agir.
Le changement climatique est l’affaire de tous : États, entreprises et citoyens. C’est en travaillant ensemble à des projets innovants que nous trouverons des solutions pour un avenir durable. Le Sommet sur le climat “COP27” se tient du 6 au 18 à Charm Al-Cheikh. L’accueil par l’Égypte de la COP27 est une occasion pour la société civile égyptienne d’être un partenaire efficace dans ce dossier. Une action sérieuse est exigée pour soutenir les efforts d’adaptation au climat en Égypte dans le but d’atténuer les effets négatifs provoqués par le changement climatique.
Une autre initiative, “Notre climat est notre vie”, a aussi été lancée aujourd’hui par l’Académie de la recherche islamique, pour sensibiliser aussi sur le changement climatique Sensibiliser aux questions environnementales c’est non seulement pour accueillir la COP27, mais plutôt pour créer une génération consciente des enjeux liés à l’environnement, prête et capable de faire des efforts pour faire face à ces défis mondiaux. Le climat est notre vie et Dieu nous a offert l’environnement avec plusieurs bénédictions qui doivent être préservées.
Le climat a changé déjà
Pourquoi on commence à sentir les changements climatiques ? La réponse est très simple : car le climat a déjà changé. Alors que la hausse des températures moyennes depuis le milieu du XIXe siècle atteint 1,1 °C, les effets sont déjà graves et seront de plus en plus violents, même si les émissions de CO2 sont freinées. En fait, selon le dernier rapport des experts du climat de l’ONU, quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les conséquences dévastatrices du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Dépasser +1,5 °C pourrait déjà entraîner « progressivement des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles Selon l’Organisation météorologique mondiale, la probabilité que ce seuil de +1,5 °C sur une année soit dépassé dès 2025 atteint déjà 40 %. « Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petitsenfants bien plus que sur la nôtre », martèle le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Pour certains animaux et variétés de plantes, il est peut-être même déjà trop tard. Même à +1,5 °C, les conditions de vie vont changer au-delà de la capacité de certains organismes à s’adapter. Puisque le climat a déjà changé, nous commençons à sentir les répercussions.
Faire face aux changements climatiques
L’Etat a lancé en mai, la stratégie nationale sur les changements climatiques multidimensionnel option 2050 correspondant à la gravité de la question et faisant office de feuille de route visant à concilier entre croissance durable, ressources naturelles, à améliorer les conditions de vie des citoyens et à lutter contre ce phénomène. Cette stratégie est axées plusieurs piliers : réaliser une croissance économique durable et un développement à faible émission dans divers secteurs, bâtir la capacité à s’adapter aux changements climatiques et à leurs conséquences néfastes, améliorer les infrastructures pour financer les activités climatiques, améliorer la gouvernance et la gestion de l’action climatique et renforcer la recherche scientifique et le transfert de la technologie en la matière.
La vision égyptienne est globale et s’étend aux efforts de développement et d’investissement dans le renouvelable, d’adaptation des recherches scientifiques à ce dossier, de réactivation des programmes de partenariat international pour unifier les efforts du monde afin de limiter les changements climatiques. Le Centre d’information du Conseil des ministres a publié une infographie sur les efforts internationaux de l’Egypte pour parer aux changements climatiques, en intensifiant et en concertant les politiques écologiques, conformément aux objectifs du développement durable. Il importe ainsi de faire allusion au rapport du Service d’information du gouvernement (SIG) sur les efforts de l’Égypte pour lutter contre le phénomène de changement climatique via l’intensification et la coordination des politiques écologiques conformément aux objectifs du développement durable.
Le rapport inclut les arrangements locaux et internationaux pour préparer un front unifié pour la lutte contre le changement climatique, notant que l’Égypte avait lancé en mai 2022 la stratégie nationale pour le changement climatique en Egypte 2050. Le rapport jette la lumière sur la réalisation par la stratégie de cinq objectifs principaux: la croissance économique durable, le développement à faibles émissions, la capacité de s’adapter avec le changement climatique, l’amélioration de l’infrastructure pour le financement des activités climatiques, de la gouvernance et de la gestion du travail et le soutien de la recherche scientifique et du transfert de la technologie dans ce domaine.
L’Egypte a fixé une stratégie nationale claire pour faire face aux changements climatiques en s’engageant à présenter un plan afin de faire face aux effets du climat sur la santé du citoyen. Il importe ainsi de mentionner la formation du Conseil national pour affronter les changements climatiques en 2019, dans le but d’élaborer cette stratégie nationale, partant de la gravité de cette question pour les pays du monde.La stratégie a été élaborée partant de la nécessité de la lutte contre les changements climatiques. Elle aura pour but de protéger les plages, de s’appuyer sur des cultures qui supportent le froid et la chaleur extrêmes, d’élaborer la bonne gouvernance et de développer la recherche scientifique et les mécanismes de financement.
La stratégie comprend également des sources de financement et d’investissement en partenariat avec le secteur privé dans les questions environnementales, a-t-elle ajouté, notant que tous les ministères concernés ont participé à cette stratégie.