Bien qu’ils puissent paraître anodins ou passagers, ces symptômes peuvent signaler des maladies plus sérieuses, notamment certains types de cancers. Selon le Dr Gérald Kierzek, deux manifestations nocturnes, trop souvent banalisées, peuvent être liées à la présence d’un cancer. Elles méritent toute votre attention, surtout si elles deviennent fréquentes ou durables, selon doctissimo.fr.Le premier symptôme à ne pas négliger est a priori assez commun : les sueurs nocturnes. Mais attention, nous ne parlons pas évidemment des nuits où vous avez de la fièvre à cause d’une grippe, de la ménopause, ou des nuits de canicule en été qui peuvent vous faire transpirer. Le Dr Kierzek parle plutôt de sueurs nocturnes “profuses”. “Une transpiration excessive trempant les draps, qui provoque des réveils en nage, sans raison apparente ni fièvre, ni surchauffe de la chambre. Et la nécessité de changer de vêtements ou de draps” précise-t-il.Ce genre de sueur peut être le signe évocateur de lymphomes (notamment la maladie de Hodgkin), de leucémies ou de tumeurs neuroendocrines. Il est donc nécessaire de consulter.L’autre événement à ne pas laisser passer est le fait de ressentir des douleurs osseuses. Là encore, bien sûr, on ne parle pas d’un traumatisme, ou une chute qui aurait pu créer un traumatisme. “On parle ici de douleurs osseuses nocturnes, qui réveillent en deuxième partie de nuit, et qui sont non soulagées par le changement de position et très localisées (colonne, bassin, fémurs surtout)”.La situation peut parfois indiquer un myélome multiple, des métastases osseuses (sein, prostate, poumon) ou également des leucémies.Ces deux événements sont aussi à regarder en parallèle d’une fatigue intense. Si vous vous sentez fatigué dès réveil ou que vous vous sentez constamment épuisé, sans que le repos puisse atténuer cela, c’est une raison supplémentaire de consulter, indiquent les experts.“D’autres signes comme la toux nocturne, les besoins de se lever pour uriner ou encore les douleurs abdominales sont moins spécifiques d’une tumeur cancéreuse…” conclut toutefois le Dr Kierzek.