A la fin du mois de Ramadan, j’ai écrit un article intitulé : “Une contre-attaque de Kaboul.. Le choix est décidé”. Dans mon article, j’ai fait l’éloge du succès sans précédent eu par les séries diffusées durant le mois de Ramadan “Le Choix 2 – Le Caire Kaboul – Une Contre- attaque”, qui incarnaient l’épopée d’héroïsme des policiers, et révélaient les crimes commis par ces organisations terroristes, alors que la religion en est innocente.
J’ai dit que les trois séries, qui ont fait l’objet d’une campagne endiablée de la part des bataillons électroniques de la Confrérie, ont confirmé que tout ce qui s’est passé en Égypte au cours des dernières décennies était lié à des parties externes dirigeant le jeu pour leur propre compte.
J’ai même révélé les héroïsmes égyptiens du secteur de renseignement, notamment pour ce qui les événements qui ont précédé la période du printemps arabe, confirmant l’implication d’organisations de défense des droits humains et de certains activistes con-tre l’Egypte.
J’ai également révélé ce qui s’est passé dans les grottes de Kandahar en Afghanistan et l’étendue de la fraude systématique qui a été pratiquée sur les esprits ; Inculquer des idées terroristes en rejoignant Al-Qaïda et ses organisations sœurs, puis en retournant pour faire chuter des régimes et des gouvernements, ce qui a été enregistré dans les docu-ments de l’affaire des « rapatriés d’Afghanistan » en Egypte.Au cours des derniers jours, le retrait des forces américaines présentes en Afghanistan depuis 20 ans a commencé.
Ces forces y étaient allées dans l’objectif de lutter con-tre le terrorisme et de pour-suivre les auteurs des atten-tats du 11 septembre.
Ce retrait vient en application de la décision du président Biden après avoir payé des milliards sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Avec le départ des forces américaines, les agences de presse internationales ont rapporté que le mouvement taliban, qui comprend 50 000 combattants, a fait de grands progrès au cours des derniers jours et a commencé à contrôler plus de 19 provinces, en plus de contrôler 50 % de la population afghane.
La question est de savoir si l’histoire se répétera-t-elle ? Cela ouvre-t-il la voie au retour des groupes et organisations terroristes ?Il ne faut pas oublier que lorsque l’Union soviétique est entrée en Afghanistan en 1979, des milliers de jeunes de plusieurs pays ont afflué à Kaboul sous prétexte de djihad contre les Soviétiques. Après 10 ans, l’Union soviétique a quitté le pays, et ces jeunes gens sont retournés dans leurs pays en tant que terroristes.
Peut-être qu’en Égypte, nous nous souvenons de la question des « retournés d’Afghanistan » dans les années 90 du siècle dernier.
Aujourd’hui, le monde craint de plus en plus que l’Afghanistan ne redevienne un incubateur de terrorisme, d’autant plus que tous les types d’opérations terroristes qui ont eu lieu au cours de l’année en cours confirment que l’Etat islamique s’étend d’une manière sans précédent sur le territoire afghan, une position qui a été fortement exprimée par le directeur du renseignement central, William Burns, lorsqu’il a déclaré devant le Congrès que le retrait final des États-Unis d’Afghanistan affectera négativement la capacité de Washington à dissuader l’Etat islamique, et le retrait de l’Amérique et de la coalition internationale d’Afghanistan entraînera de “graves risques pour la sécurité”.
Le journal britannique The Times a évoqué le retour de «l’ère brutale» du mouve-ment taliban en Afghanistan et a indiqué que le mouve-ment avait commencé à interdire la musique et à ordonner aux hommes de ne pas se raser la barbe.
Les femmes afghanes sont anxieuses et cherchent à maintenir leurs gains durement gagnés au cours des deux dernières décennies, au cours desquelles elles ont joué des rôles importants inimaginables sous les talibans, travaillant comme politiciennes, officiers, journalistes et actrices, et craignent un retour imminent aux jours les plus sombres dans l’histoire moderne de leur pays.