Les réseaux sociaux ont récemment publié les photos de trois nouveaux portraits de l’artiste Wagih Yassa. Ces photos sont considérées comme une documentation artistique hors du commun des écrivains Naguib Mahfouz, Taha Hussein et de l’artiste syrienne Sabah Fakhry décédée récemment. Les peintures, qui sont les dernières créations de l’artiste résidant au Canada, ont été formées dans le contexte du « portrait », pour lancer des appels au développement de la « trilogie » en un groupe de peintures documentées des pôles de la culture et l’art en Egypte et dans le monde arabe. Concernant son motif d’évoquer les pôles de la pensée et de l’art égyptien et arabe dans la dernière trilogie, Yassa commente : « Ce n’est pas une invocation de l’absent, ou une nostalgie d’une biographie lointaine. Grâce à eux, des civilisations sont nées. Ils sont toujours présents – vivants ou non – dans la conscience des peuples arabes. Je ne prétends pas peindre des portraits avec des lignes, des messages et des connotations pour révéler des traits de caractère ou un mode de vie particulier au héros du portrait. Mais je m’occupe d’un projet de portrait basé sur l’anatomie, les angles de vue et des combinaisons de couleurs spéciales. Je crois que les traits humains abstraits de la personnalité, surtout s’ils sont incarnés d’une manière artistique solide, suffisent à exprimer les caractéristiques de sa personnalité et sa mission dans la vie. Ainsi, les portraits de Naguib Mahfouz, Taha Hussein, Sabah Fakhry, et avant eux Oum Kalthoum, ont réussi à faire voir l’expression simple et décomplexée de l’essence des âmes de leurs propriétaires et de leurs voyages créatifs sans précédent. Revenant à l’un des portraits les plus importants créés par Yassa, qui a eu un grand impact sur sa carrière artistique, le grand artiste plasticien raconte que le portrait d’Oum Kalthoum avait une histoire particulière. Il n’était pas un auditeur des chansons d’Oum Kalthoum, mais après ses voyages à l’étranger, il a eu l’occasion d’écouter la musique d’Oum Kalthoum de sorte qu’il en est littéralement tombé amoureux.