L’Etat a consolidé ses réussites économiques à la lumière des politiques de la réforme économique et structurelle d’une manière qui a aidé à maintenir la stabilité économique et financière, en dépit des conditions exceptionnelles que le monde traverse en raison du coronavirus, selon le Service d’information du gouvernement (SIG), rapporte l’agence de presse MENA. L’Etat tient à faire progresser l’investissement et la production, à prendre des mesures incitatives pour créer un climat propice aux affaires, à maximiser la participation du secteur privé et à se concentrer sur le développement des infrastructures et la promotion de divers secteurs de développement, ce qui, selon les institutions économiques internationales, aura des effets positifs sur les taux de croissance en Egypte, d’après un rapport publié samedi par le SIG. Le rapport comprend des infographies sur les témoignages de la Banque Mondiale sur la performance de l’économie égyptienne pendant la crise du coronavirus, ainsi que ses prévisions pour préserver le taux de croissance dans l’avenir. Selon le rapport, la BM prévoit que l’Egypte réalisera un des meilleurs taux de croissance en 2022, car elle atteindra le deuxième taux de croissance le plus élevé au MoyenOrient et en Afrique du Nord, soit 5,5% en 2021/2022. Pour la BM, l’économie égyptienne pourrait fournir une performance solide et stable malgré le ralentissement des taux de croissance à l’échelle mondiale (de se stabiliser à 5,5% pour 2021/22 et 2022/2023, après avoir enregistré 3,3% en 2020/2021). Après s’être remise de la crise politique interne et du soulèvement révolutionnaire de 2011, l’économie égyptienne a récemment ralenti en raison de l’éclatement du Covid-19. Selon les estimations du FMI, la croissance du PIB est passée de 5,6% en 2019 à 3,6% en 2020. Malgré ce ralentissement, l’Égypte était l’un des rares pays à afficher un taux de croissance positif en 2020. Selon les prévisions du FMI d’avril 2021, la croissance du PIB devait baisser encore à 2,5% en 2021 et revenir à 5,7% en 2022, sous réserve d’une reprise économique mondiale post-pandémique.