Le dossier du Barrage de la Renaissance et la réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue des Etats Arabes ont été évoqués par l’animatrice Lamis Al-Hadidi dans son émission “Le Dernier Mot” sur la chaîne “ON tv”. “En cas d’une décision prise par les ministres des Affaires étrangères réunis à Doha, sur quoi exactement s’attendez-vous ? Seulement un appui ou une démarche ?”, s’est demandée Lamis Al-Hadidi en posant la question au Secrétaire général adjoint de la LEA, l’ambassadeur Hossam Zaki.
Ce dernier a souligné la présence de consultations à ce propos, révélant également d’importants contacts effectués, auprès du Conseil de Sécurité de l’ONU, par 4 pays arabes, pour appuyer la position de l’Egypte et du Soudan. “Je peux prévoir une décision comme les passées. Elle sera donc axée sur un appui arabe aux positions égyptienne et soudanaise et une réaffirmation de ces positions inchangées vis-à-vis de ce dossier”, a fait savoir le diplomate.
A une question de Lamis Al-Hadidi sur l’importance de cet appui arabe aux deux pays et si cette démarche constitue une feuille de pression, L’ambassadeur Hossam Zaki a affirmé que n’importe quel appui reçu par l’Egypte et le Soudan, dans de pareilles crises, est important et largement apprécié. Il a cependant souligné que la partie éthiopienne se montre toujours intransigeante et ne change pas de position en dépit de tout les appuis manifestés par les pays arabes, européens ou les Etats-Unis.
“Cet appui mondial à l’Egypte et au Soudan est important dans la mesure qu’il pourra être secondé par d’autres appuis de la part des pays africains de poids, ce qui peut-être mènera à l’isolement de l’Ethiopie et donc peut-être cherchera-t-elle à réviser ses positions”, a-t-il rétorqué, en expliquant que chercher l’appui est une démarche correcte, mais l’essentiel est notamment de savoir comment exploiter ce soutien pour servir la cause égyptienne et soudanaise.