Rentré à pied dans son village du sud du Liban, frontalier avec Israël, Ali Qachmar a découvert sa maison complètement détruite, au départ des forces israéliennes qui ont bataillé dans le secteur contre le Hezbollah.
“Nous sommes venus respirer l’air frais de notre terre et de notre village” pour tomber sur une “destruction totale”, déplore cet homme de 74 ans, contrait de fuir son village au début des hostilités, en octobre 2023, entre le Hezbollah et Israël.
Le village est “abandonné et complètement déserté (…) il n’y a nulle part où nous abriter”, ajoute-t-il à l’AFP.
Ce sont les mêmes paysages de ruines que découvrent les habitants de l’ensemble des villages dont l’armée israélienne s’est retirée mardi, dans le cadre de l’accord de trêve avec le Hezbollah, selon les journalistes de l’AFP.
De longues files de voitures se sont formées dès l’aube autour de ces localités, en attendant que l’armée libanaise autorise à y entrer. Des unités militaires se sont déployées dans la nuit dans 11 villages, déblayant les barrages de terres israéliens.
Mais de nombreuses familles ont continué le chemin à pied.