Résultats et finances en berne, avenir de Claude Puel incertain, vente du club au point mort: Saint-Etienne, à la dérive, recevait Angers hier vendredi pour un match capital, avec pour seul horizon le maintien en Ligue 1, déterminant pour le futur du club, selon l’AFP. Dernier à quatre longueurs de Bordeaux, premier non relégable, l’ASSE, balayée à Strasbourg (51) dimanche dernier, était en quête d’une première victoire lors de cette 11e journée, sous peine de voir l’ambiance se tendre sérieusement avec ses supporters ultras. Dans ce contexte, l’avenir de Claude Puel, entraîneur et manager général, était forcément en suspens, d’autant plus depuis l’ultimatum posé par les ultras stéphanois jeudi à l’entraînement, où ils ont déployé un calicot menaçant: “Puel : on te laisse 24 heures pour démissionner”. “Je pense que les supporters seront derrière leur équipe et c’est le plus important. Nous sommes à domicile et on doit imposer une pression à notre adversaire et non pas créer une atmosphère néfaste pour notre équipe”, a indiqué le technicien lors de la conférence de presse d’avant-match jeudi après-midi. Une énième défaite allait pouvoir provoquer son éviction mais un tel départ ne ferait qu’apaiser très momentanément les tensions autour de l’équipe sans pour autant améliorer sa valeur. Car, faute de moyens, l’ASSE n’a pu recruter sur aucune des quatre dernières périodes de transferts. Et les 35 millions d’euros de la vente – en plusieurs échéances – du jeune Wesley Fofana pour Leicester, notamment, n’ont servi qu’à combler les déficits et financer la saison dernière. Cet été, Saint-Etienne n’a pu non plus conserver le défenseur Pape Abou Cissé, prêté par l’Olympiakos, qui avait largement contribué au sauvetage des Verts.