Par Amr Al-Chobki
Al-Masry Al-Youm
Les efforts du QUAD qui regroupe les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis pour régler la crise soudanaise sont confrontés à de grands défis après que les professionnels soudanais ont refusé de négocier avec des militaires et ont appelé à donner le pouvoir aux civils. Il paraît que le Soudan a rendezvous, de nouveau, avec les «trois non». La conférence de Khartoum avait lancé, en 1968, face à Israël, la devise «Non à se réconcilier, non à reconnaître et non à négocier» (…) Maintenant, de nouveau, un groupe politique lance la devise «non à la négociation, non au partenariat, non au marchandage» avec le Conseil suprême. Mais ces «non» sont lancés cette fois-ci face aux compatriotes et non pas aux ennemis. (…) Il paraît choquant pour de nombreux de refuser le principe de négociation avec les compatriotes. (…) les militaires sont, en fin de compte, une partie du peuple soudanais. (…) Les forces civiles et les partis politiques sont appelés à négocier avec les militaires pour mettre un terme à la phase transitoire et s’accorder sur la forme du nouveau système politique au Soudan (…)





