
La croissance économique repose sur l’esprit d’entreprise, la diversification économique continue, les relations commerciales multipliées et notamment la modernisation industrielle secondée par l’innovation technologique.
L’Egypte, ces dernières années, a réalisé des pas de géants dans la modernisation de son secteur industriel, considéré comme étant le moteur du développement durable.
Par Névine Ahmed
En lançant sa stratégie de développement durable, la direction politique en Egypte était consciente que le secteur industriel a besoin d’une refonte totale, étant convaincue qu’une industrialisation durable qui profite à tous, devrait aller de pair avec des innovations et des infrastructures modernes.
Cela est susceptible de libérer des forces économiques dynamiques et compétitives qui génèrent des emplois et des revenus, pour parvenir, aussi parallèlement, à une stabilité sociale, ont jugé les experts industriels, affirmant que ces facteurs ont un rôle crucial dans l’introduction et la promotion de nouvelles technologies, le développement du commerce et l’utilisation efficace des matières premières dont regorge le pays.
Dès à présent, le gouvernement était soucieux de poursuivre les démarches soutenant le secteur de l’industrie nationale, et de les adopter en tant qu’approche stratégique cohérente de l’Etat. Il fallait alors adopter toutes mesures nécessaires pour localiser l’industrie et transférer la technologie moderne, et par la suite, combler le fossé entre les exportations et les importations, via l’autosuffisance au niveau de nombreuses productions. Cela était susceptible de répondre à l’aspiration illimitée de l’Etat à développer son industrie et à réaliser le progrès et le développement, ainsi qu’à assurer des emplois.
Il ne fait point de doute que les méga-projets mis en place, dont le développement de la campagne égyptienne, l’initiative “Une Vie Décente” et la création des nouvelles cités, représentent une opportunité en or pour l’industrie nationale, au vu des directives données par le Président Abdel Fattah Al-Sissi, de fournir les besoins de ces projets à partir de l’industrie nationale, ce qui reflète la volonté de l’Exécutif d’encourager la dépendance à l’égard de l’industrie nationale, et par conséquent hausser les taux de production industrielle.
Le secteur industriel en Egypte a réalisé des bonds qualitatifs, soit au niveau des législations accordant des facilités sans précédent, aux investisseurs et aux industriels (la facilitation des procédures d’octroi de licences industrielles prévoyant une réduction du délai de délivrance d’une licence de 600 jours à 7 jours pour une licence par notification et à 30 jours pour une licence préalable. l’octroi de licences et l’introduction d’un système de licences par notification pour 80 % des industries existantes), ou au niveau des expansions horizontales et verticales dans les villes et les zones industrielles, dont entre autres, la Cité d’Al-Robeiky pour les industries de tannerie et de cuir, la nouvelle Cité de meubles à Damiette, le Complexe des industries de plastiques, la géante Cité de textile à la Ville de Sadate.
Aussi, le gouvernement a-t-il procédé à promouvoir la carte des investissements industriels, activer une plateforme électronique mise à jour permettant aux investisseurs d’échanger des informations et des données pour différentes industries, ainsi qu’à fournir des études et des données relatives à chacune des industries prometteuses et diverses opportunités d’investissement et enfin préparer un inventaire précis de la position des usines fermées et en difficulté et leur apporter un soutien pour les relancer.
Des chiffres
– Création de 17 complexes industriels dans 15 gouvernorats.
– Des coûts d’investissement d’un montant de 10 milliards de LE.
– 43 mille emplois directs assurés aux jeunes.
– 43 milliards de LE. alloués aux exportateurs pour motiver les industriels.
Citations
– Libérer des forces économiques dynamiques et compétitives pour générer des emplois et des revenus
– Des facilités sans précédent aux investisseurs et aux industriels
– Inventaire de la position des usines fermées et en difficulté pour les relancer







