L’Islam a une vision particulière de l’homme, de l’univers et de la vie. Il s’intéresse à établir des relations basées sur l’échange des intérêts et la coexistence pacifique. De là, la tolérance constitue une grande valeur que l’Islam cherche à enraciner. Elle n’est ni un simple mot à dire ni un slogan à adopter, mais un devoir religieux et une nécessité vitale, selon l’observatoire d’Al-Azhar. En effet, le Prophète, à lui bénédiction et salut, a fondé l’Etat de Médine sur le principe de la tolérance et de la renonciation au fanatisme.
La preuve en est que les Musulmans coexistaient avec des hommes de différents sectes, religions et croyances. A cet égard, Allah dit : “Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables “. [S. 60, V.8] Il est bien établi dans la Jurisprudence musulmane que l’Islam n’interdit pas aux musulmans d’entretenir de bonnes relations avec les adeptes des autres religions. De plus, ce n’est pas un acte de mécréance. Arrivé à Médine, le Prophète, à lui la bénédiction et le salut, a conclu un accord avec les Juifs stipulant la coopération de deux parties pour assurer leurs intérêts communs. De plus, le Prophète a emprunté de l’argent à un Juif et une arme à Safwan Ibn Oumayyah qui est un polythéiste.