Allah, exalté soit-il, dit : « Les croyants ne sont rien moins que des frères ». (Coran 49/10)
Dans un hadith qudusî on trouve cette parole : « Ceux qui s’aiment en Allah seront sur des chaires de lumière, ils seront enviés par les envoyés et les martyrs » ; et dans une version rapportée par l’Imam Mâlik : « Ont mérité mon amour ceux qui se sont aimés pour Moi, ceux qui se sont réunis pour Moi, se ont visités pour Moi et ceux qui se sont offerts des cadeaux pour Moi ».
Abû Dâwud a rapporté de ‘Umar ibn al-Khattâb que le Prophète a dit : « Il y a parmi les serviteurs d’Allah des gens qui ne sont ni des prophètes ni des martyrs et qui pourtant seront enviés par ces derniers le Jour du Jugement pour leur position auprès d’Allah » ; puis on dit : « Ô Prophète d’Allah qui sont-ils ? », il répondit : « Ce sont des gens qui se sont aimés pour Allah sans liens de parenté entre eux et c’est un amour qui n’est pas basé sur un intérêt économique. Par Allah leurs visages sont lumière et ils sont eux-mêmes illuminés, ils ne craignent pas ce dont les gens ont peur, ils ne sont pas attristés par ce qui attristent les gens ». Puis le Prophète a lu ce verset de la sourate “Yûnus” : « En vérité, les bien-aimés d’Allah seront à l’abri de toute crainte, et ils ne seront point affligés. » (Coran : 10/62)
D’après le site islamweb.net, l’Islam incite à se serrer la main et à être affable lors des rencontres :
Le Prophète a dit : « Si deux musulmans se rencontrent, le plus aimé auprès d’Allah sera le premier des deux qui saluera l’autre et le plus affable des deux vis-à-vis de l’autre ; et s’ils se serrent la main, Allah descendra sur eux cent miséricordes ; quatre-vingt-dix pour celui qui aura tendu la main en premier et dix pour l’autre ». (Rapporté par al-Bayhaqî, Tabarani et al-Bazzar)
Cela s’explique par le fait que la poignée de main est comme une alliance. En effet, parmi les conditions de la foi on trouve la fraternité et le respect du pacte d’alliance. Ainsi, si le musulman rencontre son frère et lui serre la main, c’est comme s’il confirmait l’alliance fraternelle qui existe entre eux, et chaque fois qu’ils se rencontrent ils renouvellent cette alliance, et ainsi Allah renouvelle la récompense de cette poignée comme il renouvelle la récompense de celui qui Le loue pour le remercier d’un bienfait qu’Il lui a donné. Et s’ils se séparent et que surviennent des problèmes entre eux, l’alliance fraternelle se renouera à leur prochaine rencontre. L’initiateur de ce renouvellement d’alliance aura quatre-vingt-dix miséricordes sur les cent descendues par Allah, et ce, pour sa volonté de préserver absolument la fraternité et l’alliance entre musulmans et pour son empressement à vouloir renouveler ces deux choses.
L’Islam incite à l’entraide, l’assistance mutuelle et au maintien des liens au sein de la Djamâ’a :
Allah, exalté soit-Il, dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. » (Coran 5/2). Parmi les directives du Prophète qui vont dans ce sens on trouve :
« Le croyant envers son frère croyant est comparable à un édifice dont les briques se soutiennent les unes les autres. » Le Prophète croisa ses doigts. (Rapporté par Boukhari et Mouslim)
« Les croyants sont à l’image d’un seul homme, s’il souffre de l’œil, c’est tout son corps qui ressent cette douleur, et s’il souffre de la tête, c’est tout son corps qui a mal ». (Rapporté par Mouslim)
« Quiconque soulage la détresse d’un musulman, Allah soulagera sa détresse ici-bas et dans l’au-delà. Quiconque dissimule les défauts d’un musulman, Allah dissimulera ses défauts ici-bas et dans l’au-delà. Allah soutient son serviteur tant que ce dernier soutient son frère ». (Rapporté par Abû Dawûd).