Le vice-Premier ministre chargé du Développement industriel et ministre de l’Industrie et des Transports, Kamel Al-Wazir, a déclaré qu’une priorité serait accordée, dans la période à venir, à l’expansion de la fabrication de raisins secs et à l’étude de mécanismes visant à augmenter les surfaces cultivées en vignes, en plus d’optimiser l’utilisation des zones industrielles du delta pour la mise en place de projets spécialisés dans la production de raisins secs.Lors de sa rencontre avec le ministre de l’Agriculture, Alaa Farouk, M. Al-Wazir a souligné que la prochaine phase inclura également l’expansion du projet des villages productifs, afin de renforcer la valeur ajoutée, de soutenir l’économie rurale et de dynamiser les communautés locales. Il a invité les agriculteurs, les investisseurs et les acteurs du secteur agro-industriel à soumettre des documents de travail contenant leurs propositions et leurs visions, afin qu’elles soient étudiées et mises en œuvre de manière à obtenir les meilleurs résultats.Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour l’industrie, qui vise à promouvoir les secteurs à forte valeur ajoutée, a indiqué M. Al-Wazir. Il a précisé que le ministère se concentre actuellement sur deux branches principales : le prêt-à-porter, à partir de matières premières comme le coton, le lin et le polyester, et l’industrie alimentaire, notamment les raisins secs et autres produits agricoles transformés.M. Al-Wazir a affirmé que ces deux secteurs bénéficient d’un potentiel égyptien intégré pour leur implantation locale, étant des industries à consommation énergétique modérée et riches en opportunités d’emploi, ce qui contribue à créer des postes directs et indirects et à renforcer la compétitivité de l’économie nationale, sans poser de défis majeurs en matière de coûts d’exploitation ou d’approvisionnement énergétique.Les deux ministres ont également discuté des moyens de renforcer l’intégration entre les ministères de l’Industrie et de l’Agriculture, ainsi qu’entre les investisseurs industriels et les agriculteurs. Ils ont insisté sur la nécessité de développer des mécanismes de soutien de la chaîne de valeur, depuis la production agricole jusqu’à la fabrication et la commercialisation, en vue d’améliorer la qualité des produits locaux et d’accroître leur compétitivité sur les marchés mondiaux.