Le Premier ministre, Moustafa Madbouli, a demandé aux ministères de l’Agriculture et du Développement local de fournir une vision claire des besoins de l’Etat en soie, afin de s’assurer de la disponibilité de l’industrie du tapis, alors que l’État apportant le soutien nécessaire.M. Madbouli s’exprimait lors d’une réunion pour examiner les efforts visant à localiser l’industrie de la soie en Egypte, en présence des ministres du Développement local, Manal Awad, de l’Agriculture, Alaa El-Din Farouk, et du gouverneur de la Nouvelle Vallée, Mohamed Al-Zamalout.Au cours de la réunion, M. Al-Zamalout a passé en revue la situation exécutive de l’initiative de production de soie naturelle jusqu’en mai 2025, expliquant que le nombre de laboratoires équipés s’élève à 32, que la superficie cultivée atteint environ 344 feddans et 14 serres, et que 25 projets sont en cours de mise en œuvre à cet égard.Le gouverneur a également évoqué les mesures prises par le gouvernorat dans le cadre de cette initiative, dont la mise en place de stages de formation pour les jeunes diplômés et les petits agriculteurs, en coordination avec le ministère de l’Agriculture.Il existe un plan visant à localiser l’industrie de la soie naturelle en Egypte en établissant des centres de production de soie dans différents gouvernorats afin d’atteindre une série d’objectifs intermédiaires, a déclaré le porte-parole du Conseil des ministres, Mohammed Al-Homossani.La réunion a permis de discuter de la proposition de plan exécutif visant à localiser l’industrie de la soie en Egypte, préparée par le ministère du Développement local en collaboration avec un certain nombre de ministères concernés, à savoir l’agriculture, et l’industrie, l’agence de développement des PME, des représentants des gouvernorats ciblés, des entités de recherche et des représentants d’organisations de la société civile, a indiqué M. Al-Homossani.Les études de faisabilité technique et financière pour l’établissement de centres de production de soie naturelle ont également été examinées en coopération avec les ministères concernés, l’agence de développement des PME et le secteur privé égyptien.