Par Dr Samir Farag
Al-Akhbar
Dans les prochains jours, l’Egypte va célébrer un grand événement, qui est l’ouverture de l’Allée des béliers, pour transformer Louxor en plus grand musée à ciel ouvert du monde, ce qui m’amène à citer les noms de nombre de personnalités vertueuses, qui sont derrière ce jour historique, par leurs rôles importants. J’en ai été témoin lors de mon séjour à Louxor pendant sept ans, en tant que gouverneur.
Dès mon entrée en fonction, j’ai formulé un « plan de développement global pour le développement de Louxor jusqu’en 2030 », qui comprenait trois axes, dont le premier est l’axe des services, le deuxième est l’axe touristique et le troisième est l’axe culturel et archéologique. Je me souviens des progrès de l’archéologue Mansour Borik, chef du district des antiquités de Louxor, avec son rêve d’ouvrir l’Allée des béliers, qui a joué un rôle de premier plan dans la transformation du rêve en réalité, il a donc été présenté au comité de développement de Louxor dirigé par Dr Fayza Aboul Naga, la ministre de la Coopération internationale, qui a fourni le financement nécessaire, et Dr Ahmed Al-Maghrabi, ministre du Tourisme, à l’époque. Et le comité a avalisé à l’unanimité, et Dr Zahi Hawass, président du Conseil suprême des antiquités, a accepté, et nous avons commencé la mise en œuvre, avec les noms de chacun d’entre eux en tête du tableau d’honneur, dans les étapes de planification et de mise en œuvre.
Au cours de la mise en œuvre proprement dite, le général Hussein Chafiq et le général Farhad Abdel Latif de l’Autorité du service national ont inscrit leurs noms sur le tableau d’honneur, en déplaçant 3 mosquées, une église, le bâtiment du département de police de Louxor et plus de 350 unités de logement et de bazars, de l’autre côté de l’Allée des béliers, avec l’aide des directeurs de la sécurité, le général Ahmed Abou Al-Rous, le général Mohamed Nour Eddine, le général Mansour Al-Chennawi, et avec eux le général Hicham Mounib et le général Al-Chafi’i Hassan des services de sécurité. Sans leurs efforts, la mise en œuvre n’aurait pas abouti.
Je n’oublie pas le rôle de Son Eminence Cheikh Mohamed Al-Tayyeb, le président du Conseil local, et les membres du Conseil qui ont accepté les travaux de déménagement, conformément à la loi locale. Je mentionne également le conseiller Adel Chawki, président du Comité d’indemnisation, qui a étudié chaque situation avec honnêteté et impartialité pour indemniser les personnes touchées. Je n’oublie pas feu le général Sayed Al-Wakil, Secrétaire général du gouvernorat, qui s’est consacré à remplir son devoir de suivi du processus de mise en œuvre, malgré sa grave maladie, à l’époque, lorsqu’il a programmé ses séances de chimiothérapie pour le soir, afin qu’il puisse commencer son travail le matin.
C’est une épopée tracée par les fils de Louxor qui ont accepté leur transfert de leurs lieux de résidence, vers de nouveaux lieux, et les propriétaires des bazars qui ont enduré l’interruption de leur travail jusqu’à la construction des nouveaux bazars, croyant à l’importance de développer Louxor pour le bien public.





