Dans le cadre du programme Future Leaders en coopération avec MasterCard

Par Mohamed Atteya
Le professeur Kingsley Moghalo, PDG de l’Université africaine de gouvernance (ASG), basée à Kigali, au Rwanda, a annoncé que l’université ciblait 10 étudiants exceptionnels d’Égypte pour participer à son programme inaugural sur la gouvernance et la préparation des futurs dirigeants en Afrique, qui débutera en septembre prochain. Les étudiants feront partie des 50 étudiants exceptionnels venus de toute l’Afrique.
Lors de la conférence, organisée par l’ASG pour la gouvernance en marge de sa participation au Sommet numérique africain qui s’est tenu au Caire, Moghalo a souligné que l’Égypte est un pays important en Afrique, doté d’une civilisation remontant aux débuts de l’histoire. Il a également souligné que l’Égypte est un pays influent sur le continent, occupant une position de premier plan non seulement au niveau continental, mais également aux niveaux régional et international.
Il a déclaré que l’ASG vise à établir des partenariats et à attirer des étudiants vers le programme de maîtrise en gouvernance et gestion, notant que lors de sa visite en Égypte, il a tenu des discussions avec des entités gouvernementales et non gouvernementales égyptiennes concernant la possibilité pour les jeunes égyptiens de bénéficier du programme de maîtrise, ce qui contribuerait à préparer une nouvelle génération de dirigeants gouvernementaux en Afrique.
Il a ajouté qu’ASG, dont le conseil d’administration comprend des personnalités africaines et internationales de premier plan et reçoit un soutien important d’entités et d’institutions africaines et internationales, croit au rôle central que jouent la gouvernance et la technologie dans le développement de l’Afrique et dans la résolution des défis auxquels le continent est confronté. Cela souligne l’importance de former une nouvelle génération de dirigeants et de transformer le continent.
L’Université africaine de gouvernance (ASG) est une institution universitaire fondée par des personnalités éminentes, dont le président rwandais Paul Kagame et l’ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn. Son conseil d’administration comprend des personnalités internationales de premier plan, dont Donald Kaberuka, ancien président de la Banque africaine de développement ; Makhtar Diop, PDG de la Société financière internationale ; Hagar Kaldeche, conseillère juridique de l’Union africaine ; Kishore Mahbubani, éminent universitaire asiatique et doyen fondateur de la Lee Kuan Yew School of Public Policy de l’Université nationale de Singapour, et ancien ambassadeur de Singapour auprès des Nations Unies ; et Kingsley Moghalu, ancien vice-gouverneur de la Banque centrale du Nigéria.
La Mastercard Worldwide Foundation a alloué 20 millions de dollars de soutien initial à ASG. L’université a également conclu des accords de coopération avec des institutions prestigieuses, dont la Lee Kuan Yew School of Public Policy, pour proposer un Master accrédité en gouvernance et gestion.
Le professeur Kingsley Moghalo, PDG de l’ASG African University of Governance, a expliqué que la participation de l’ASG African University of Governance au Sommet Future of Digital Nations 2025 met en évidence la relation étroite entre le progrès numérique et la gouvernance de qualité, en plus d’offrir des programmes de formation des cadres ciblant les professionnels en milieu de carrière. Il a noté que cette tournée vise à découvrir des talents de par l’Afrique, à établir des partenariats locaux et à établir un réseau africain de futurs dirigeants du secteur public.
Moghalo a souligné que la technologie est un élément fondamental du monde moderne et que l’Afrique possède un riche patrimoine scientifique et technologique, des ressources naturelles exceptionnelles et une jeunesse de plus en plus intéressée par l’innovation. C’est pourquoi ASG mise sur la technologie dans ses programmes, en proposant des cours axés sur la science, la technologie et l’innovation, ainsi qu’un centre de recherche dédié à la gouvernance technologique pour former les dirigeants de demain à l’utilisation de la technologie pour améliorer la productivité et la gestion des ressources, et pour préparer des dirigeants capables de suivre le rythme de l’économie numérique et d’améliorer la gouvernance grâce aux outils technologiques.
Moghalo a souligné que l’Afrique ne doit pas seulement être un consommateur de technologie, mais doit également en devenir un producteur, un innovateur et un exportateur. Si nous ne passons pas à la production, nous risquons de rester dans un rôle de consommateur, dépendant d’autres continents. Pour y parvenir, nous devons encourager notre jeunesse à innover en proposant des solutions technologiques qui répondent à nos besoins, que ce soit dans l’agriculture, la santé, l’éducation ou encore la gouvernance.