Le président français Emmanuel Macron est arrivé en Egypte dimanche soir pour une visite de deux jours essentiellement consacrée à la situation à Gaza et à la signature d’accords économiques.

Son séjour a duré 48 heures. Le président français était arrivé dans la soirée du dimanche 6 avril en Egypte pour une visite consacrée essentiellement à la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien.

Emmanuel Macron a rencontré au Caire son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sissi autour  d’un dîner. Les deux chefs d’Etat ont effectué  une visite au souk Khan Al-Khalili au cours de laquelle ils ont été accueillis par une cohue et des applaudissements, a constaté un journaliste de l’AFP.

Auparavant, le chef de l’État français avait eu droit peu après son atterrissage à une visite privée du Grand Musée égyptien, qui sera officiellement inauguré le 3 juillet plus de deux décennies après la naissance du projet.

Niché à l’ombre des pyramides de Guizeh, avec ses statues colossales de pharaons et les objets du quotidien de l’Egypte antique, le nouveau musée présentera 100 000 objets historiques, dont le célèbre trésor de Toutankhamon.

Guerre à Gaza et accords économiques au programme

Lundi matin, Emmanuel Macron a rencontré son homologue égyptien au Caire avant un sommet à trois à la mi-journée auquel a participé le roi Abdallah II de Jordanie.

“La situation à Gaza sera largement discutée”, “l’Égypte et la Jordanie étant des partenaires indispensables au règlement du conflit”, avait fait savoir l’Élysée dans un communiqué.

Cette visite a été aussi l’occasion d’élever les relations franco-égyptiennes au rang de “partenariat stratégique”. Des accords ont été signés lundi concernant les transports, la transition énergétique, la santé ou encore la coopération universitaire.

Lundi après-midi, Emmanuel Macron et Abdel Fattah Al-Sissi ont clôturé un forum d’affaires franco-égyptien puis visité la ligne du métro du Caire opérée par la RATP.

Emmanuel Macron a assisté ensuite à une présentation du projet du nouveau campus de l’Université française d’Égypte.

Mardi, il s’est rendu dans la ville égyptienne d’Al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 km du point de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza.

“L’occasion d’appeler au retour à un cessez-le-feu au bénéfice de la libération de tous les otages” encore retenus par le Hamas à Gaza “et de la sécurité des populations gazaouies ainsi qu’à la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon l’Élysée.