Emmanuel Macron a présidé lundi matin une réception consacrée aux Harkis, pour “franchir un nouveau pas” vers la reconnaissance de la responsabilité de l’État dans les souffrances de ces anciens combattants aux côtés de l’armée française durant la Guerre d’Algérie, selon l’AFP.
Ont été invitées à l’Elysée quelque 300 personnes: des Harkis, qui sont désormais très âgés, soixante ans après la fin du conflit, mais aussi leurs descendants, des responsables d’associations et des personnalités. Cette réception se tient cinq jours avant la journée nationale d’hommage aux Harkis, qui est célébrée tous les 25 septembre depuis 2003, notamment dans le sud de la France où ils sont très présents.
Le temps fort hier lundi a été, à 10h30, le discours d’Emmanuel Macron dans lequel il a “ouvert le chantier de la réparation”, en allant plus loin que son prédécesseur François Hollande qui, en 2016, avait reconnu “les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des Harkis”.