Le levier principal de l’action de l’Etat égyptien était de construire l’homme égyptien pendant ces huit dernières années, au cours desquelles la superficie habitée est passée de 7% à 12% de la totalité de l’étendue du pays, a affirmé le premier ministre, Moustafa Madbouli.
Lors d’un entretien au siège de son cabinet à la capitale administrative, avec une délégation française en présence du PDG du journal Al-Bawabh et président du Centre des études du Moyen-Orient (CEMO) à Paris Abderrahim Ali, Madbouli a indiqué qu’un autre levier important sur lequel a travaillé le gouvernement était l’urbanisation, expliquant que l’Egypte faisant face à un grand défi appelé les zones insalubres où habitaient plus d’un million de famille, relogées dans des régions décentes.
Le premier ministre a évoqué les mégaprojets lancés dans le domaine des infrastructures ainsi que l’initiative de rurbanisation “Vie décente” qui vise à développer les villages égyptiens où vivent 55% de la population.
Vu la croissance démographique notoire en Egypte, l’Etat n’avait d’autre choix que de construire de nouvelles villes, de même qu’il a recouru à l’établissement de stations de traitement des eaux usées et de dessalement de l’eau des mers, nos ressources en eau naturelle étant limitées et vu que le Nil est la seule principale source d’eau en Egypte, a-t-il renchéri, cite la Mena.