Le premier ministre, Moustafa Madbouli, a valorisé lundi les relations égypto-françaises dans les domaines politique, économique et social, a-t-on appris de la MENA.
“La France était et restera toujours un partenaire important de l’Egypte”, a-t-il dit lors d’un entretien avec des représentants de 90 entreprises françaises, au siège du Mouvement des entreprises de France MEDEF à Paris, notant que ces relations privilégiées avaient contribué à faire augmenter les échanges commerciaux, qui se sont élevés à près de 3 milliards d’USD en 2020 (soit une hausse de 20% par rapport à 2019).
Et le premier ministre de confirmer que l’Egypte est l’un des pays les plus importants d’accueil des investissements français (environ 5 millions d’euros) notamment en présence de 165 compagnies françaises en Egypte assurant 38 mille emplois dans les diverses activités économiques, y compris les matériaux de construction, les médicaments, les hôtels et les banques.
Il a souligné l’importance de la coopération entre les deux pays pour renforcer les relations commerciales et les investissements lors de la prochaine période et pouvoir surmonter le choc pandémique du coronavirus, indiquant que l’Egypte jouissait d’énormes potentialités économiques et d’opportunités d’investissement prometteuses pour les entreprises entreprises françaises dans plusieurs domaines.
“La voie est désormais ouverte aux investissements français pour se lancer fortement dans des méga-projets égyptiens, et ce grâce à la forte volonté politique qui a toujours été démontrée lors de nombreuses rencontres bilatérales de haut niveau”, a-t-il dit, en donnant un aperçu des perspectives économiques et commerciales à la lumière des réformes et des réalisations économiques du gouvernement égyptien au cours de la dernière période.
Dr Madbouli a dit que l’Egypte avait lancé en 2016 la stratégie du développement durable “Vision de l’Egypte 2030” et était en train d’appliquer, dans ce cadre, un plan de développement ambitieux pour l’avenir, ainsi que la mise en œuvre réussie de la première phase du programme de réforme économique, en coopération avec le Fonds Monétaire Internationale dans le but d’atteindre la stabilité, en plus de l’adoption d’un programme global et durable pour réaliser la croissance basée sur l’ajustement des politiques financieres et monétaires via la restructuration de certains secteurs et la libéralisation du taux de change.