
Les obstacles au financement climatique représentent un grand fardeau pour les pays en développement et les pays moins développés, a déclaré le Premier ministre, Moustafa Madbouli.
Il a souligné l’importance d’établir des mécanismes de financement climatique innovants, en vue de mettre en oeuvre les politiques d’adaptation et d’atténuation ainsi que de compenser les pertes et les dommages, affirmant que la réponse mondiale rapide était inévitable si nous voulons accélérer l’accès à des moyens de financement innovants, afin de répondre aux problèmes climatiques urgents.
M. Madbouli a tenu ces propos, lors de sa participation, à la table ronde sur le financement et le développement climatique innovants, tenue sous la conduite du président français, Emmanuel Macron et de la Première ministre de Barbade, Mia Mottley, en présence de l’ancien vice-président américain, Al Gore, des ministres de l’Environnement, Yasmine Fouad, de la coopération internationale, Rania Al-Machatt, l’Envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, John Kerry et la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, et ce lors des travaux du sommet sur le climat “COP27” à Charm El-Cheikh.
Commentant l’hommage rendu par M. Kerry aux efforts de l’Egypte dans le domaine de la production d’énergies renouvelables, M. Madbouli a signalé que les études scientifiques auditées menées avaient montré la capacité de l’Égypte de générer 400 gigawatts d’énergies nouvelles et renouvelables et de les exporter vers les pays du monde, mais que le principal obstacle reste la fourniture de fonds pour ces projets, qui contribueront à atteindre les objectifs d’atténuation souhaités et sauver la planète des effets dévastateurs du changement climatique.
