Dans le cadre de son engagement envers une gouvernance participative et une approche ouverte des défis nationaux, le Premier ministre égyptien, Dr Moustafa Madbouli, a reçu ce jour le conseiller Mahmoud Fawzi, ministre des Affaires parlementaires, juridiques et de la communication politique, ainsi que président du Secrétariat technique du dialogue national.
Au cours de cette rencontre, le chef du gouvernement a réaffirmé l’attachement de l’État au mécanisme du dialogue national, saluant cette plateforme inclusive qui réunit des experts, intellectuels et spécialistes de divers horizons. Il a souligné que malgré la pluralité des opinions, des orientations politiques et économiques, tous ces acteurs se retrouvent autour des priorités nationales. Une diversité d’idées que le gouvernement s’efforce de valoriser dans l’élaboration de ses politiques publiques.
Dr Madbouli a indiqué que la réunion visait à activer le rôle du dialogue national sur deux dossiers prioritaires.
Le premier concerne l’avenir de la région dans le contexte actuel, marqué par une succession rapide d’événements géopolitiques. Le Premier ministre a évoqué la nécessité de définir la position de l’Égypte vis-à-vis des différentes parties, de prévenir les risques pouvant affecter la sécurité nationale, et de protéger les intérêts stratégiques du pays dans ce climat incertain.
Le deuxième dossier porte sur les questions sociétales et culturelles, aujourd’hui au cœur des préoccupations de l’opinion publique. Le Premier ministre a mis l’accent sur la nécessité de relancer le débat autour des médias et de la production dramatique égyptienne. Il a rappelé que le dialogue national avait déjà parcouru un long chemin sur les enjeux culturels et produit des recommandations de qualité. Le gouvernement se dit pleinement disposé à écouter les visions et propositions des intellectuels et experts dans ce domaine.
De son côté, le conseiller Mahmoud Fawzi a salué la coopération étroite et continue entre le gouvernement et le mécanisme du dialogue national, affirmant que ses membres restent mobilisés pour débattre des dossiers politiques, économiques et sociaux d’actualité, et formuler des recommandations utiles aux décideurs dans tous les secteurs.
Ce dialogue structuré entre les institutions de l’État et les forces vives de la société se confirme ainsi comme un pilier essentiel de la stratégie nationale, dans un souci constant d’anticipation, d’unité et de modernisation.