Le ministre des Finances, Dr Mohamed Maï, a affirmé que l’Egypte encourageait avec tous les moyens possibles, le secteur privé, afin qu’il puisse diriger et guider l’économie nationale, et qu’il puisse s’accaparer de plus de 70% du volume de l’économie.
Dr Maït a mis l’accent sur l’augmentation des taux de production locale et d’exportation, soulignant qu’une limite maximale a été fixée pour le volume des investissements publics de l’Etat, avec toutes ses composantes, et que cette limite est d’un montant d’un billion de LE au cours du prochain exercice financier, et ce, afin de laisser une grande place au secteur privé.
D’autres mesures sont également prises, a-t-il poursuivi, pour soutenir un programme durable qui vise toujours à donner la chance à l’accroissement du rôle du secteur privé dans le développement et assurer de la sorte près d’un million d’opportunités d’emploi par an.
Le ministre s’exprimait lors d’une séance de discussion avec les gouverneurs du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, animée par Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds Monétaire International, en marge des réunions du printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington.
Dr Maït a révélé que l’Egypte mettait en œuvre un programme global et intégré de réformes économiques, qui l’a mise sur la bonne voie grâce aux réformes structurelles intégrées qui renforcent les capacités du pays à assurer la stabilité et le progrès économique, a-t-il expliqué, avant d’ajouter que le succès de l’accord de partenariat d’investissement de Ras El-Hekma, reflétait la capacité de l’économie égyptienne à attirer davantage de flux d’investissements, tenant compte des atouts et des facteurs attrayant que possèdent l’Egypte, ce qui fait d’elle une puissance compétitive à l’échelle mondiale.