

Le monde a impérieusement besoin d’une coopération économique face aux chocs internationaux et aux énormes pressions dont souffre l’économie internationale, ce qui impose aux pays industrialisés d’aider, au plus vite, les pays en voie de développement, a déclaré le ministre des Finances, Mohamed Maït, lors d’une rencontre avec ses homologues des Etats membres du G7, en marge des Assemblées annuelles du FMI et de la BM à Washington.
Si l’Egypte n’avait pas réussi son programme de réforme économique, la situation aurait été plus compliquée avec la crise du coronavirus puis la guerre en Europe, qui ont engendré des défis et des conséquences très dangereuses ayant touché aux besoins essentiels des citoyens du monde entier, a indiqué Maït.
Nous sommes engagés à poursuivre la régulation du secteur financier en améliorant les dépenses publiques et en ciblant les secteurs prioritaires, tout en élargissant les programmes de protection sociale aux catégories les plus défavorisées, un effort qui s’inscrit dans le souci de l’Etat de faire son maximum pour amortir l’acuité de la crise mondiale et l’impact de la vague inflationniste, a-t-il poursuivi.
L’Etat, a-t-il dit, a approuvé un paquet de mesures financières et sociales pour environ 135 milliards de livres dans l’objectif d’aider les citoyens les plus précaires, de revaloriser les salaires, les pensions de retraites ainsi que les subventions affectées aux cartes d’approvisionnement, d’étendre les programmes d’assurance et de solidarité sociales et de relever le plafond des exonérations fiscales.
Nous veillons à réaliser les objectifs financiers et de développement et à fournir des emplois, bien que le budget de l’Etat soit grevé de fortes pressions issues de la crise mondiale actuelle, a-t-il assuré.
Nous avons exécuté des réformes structurelles qui favorisent la reprise économique, le développement durable, la diversification de la production, tout en se concentrant sur l’industrie, l’agriculture et les TIC, de sorte à renforcer la concurrence sur les marchés locaux et internationaux, à stimuler les exportations et les investissements et à intensifier les contributions du secteur privé aux diverses activités économiques, a fait savoir le ministre des Finances.





