Le monde a impérieusement besoin d’une coopération économique face aux chocs internationaux et aux énormes pressions dont souffre l’économie internationale, ce qui impose aux pays industrialisés d’aider, au plus vite, les pays en voie de développement, a déclaré le ministre des Finances, Mohamed Maït, lors d’une rencontre avec ses homologues des Etats membres du G7, en marge des Assemblées annuelles du FMI et de la BM à Washington. Si l’Egypte n’avait pas réussi son programme de réforme économique, la situation aurait été plus compliquée avec la crise du coronavirus puis la guerre en Europe, qui ont engendré des défis et des conséquences très dangereuses ayant touché aux besoins essentiels des citoyens du monde entier, a indiqué Maït. Nous sommes engagés à poursuivre la régulation du secteur financier en améliorant les dépenses publiques et en ciblant les secteurs prioritaires, tout en élargissant les programmes de protection sociale aux catégories les plus défavorisées, un effort qui s’inscrit dans le souci de l’Etat de faire son maximum pour amortir l’acuité de la crise mondiale.