Le ministre des Finances, Mohamed Maït, a affirmé que les indices de la performance de l’économie égyptienne se sont améliorés de manière inédite, grâce aux politiques et aux réformes économiques et financières appliquées par le gouvernement tout en s’attendant à une croissance positive de 2,8% du PIB, un excédent primaire de 1,1% et une baisse du déficit total à 7,7% en dépit des répercussions du coronavirus sur les superpuissances économiques mondiales, selon la MENA.
Lors d’une table ronde organisée par visioconférence par la Chambre américaine de commerce à Washington, M. Maït a souligné que l’Etat vise essentiellement à contrôler la dette et la maintenir à des taux soutenables, rappelant que l’Egypte figuré parmi les pays qui ont pu réduire la dette publique de 20% en trois années malgré le coronavirus.
2 milliards de LE, soit 2% du PIB, ont été réservés aux secteurs les plus affectés dont 16 milliards de LE au secteur de la santé, 64 milliards de LE au tourisme, à l’aviation et à la construction et 18 milliards de LE aux petites entreprises et à la facilitation de crédit, a-t-il noté.
L’Egypte, a-t-il précisé, fait des pas constants dans la réforme économique de manière à renforcer la confiance des institutions financières internationales dans son marché financier et à attirer davantage d’investisseurs étrangers, soulignant que l’Egypte figure de nouveau sur l’indice obligataire représentatif des marchés émergents de J.P. Morgan.
Les émissions obligataires de l’Egypte, qui sont au nombre de 14, pourraient totaliser 24 milliards de dollars soit une part de 1,78% , ce qui en fait avec l’Afrique du Sud, les seuls pays du Moyen-Orient et d’Afrique à peser désormais sur l’indice, a-t-il mentionné. Et de conclure que les Etats-Unis constituent un partenaire stratégique de l’Egypte avec un volume des échanges commerciaux de 65,8 milliards de dollars en 10 ans et que l’Egypte oeuvre pour consolider les relations de coopération économique de manière à réaliser les objectifs de développement durable.