Des discussions bilatérales très fructueuses ont été menées avec les experts du Fonds monétaire international (FMI) en marge des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale (BM), à Washington, a affirmé le ministre des Finances, Mohamed Mait.
De grands progrès ont été faits dans toutes les politiques, a déclaré M. Mait en marge de sa participation aux réunions annuelles du FMI et de la BM, précisant qu’un accord avec le FMI avait été finalisé au niveau des experts sur les composantes du nouveau programme, et qu’il sera annoncé très prochainement.
Nous poursuivons les efforts visant à contrôler la situation financière publique de l’Etat pour préserver les gains économiques en continuant à réduire le ratio dette sur PIB à moyen terme, a-t-il expliqué, rappelant que des indices positifs ont été enregistrés l’an dernier malgré les pressions inflationnistes et l’incertitude des marchés sur le plan mondial.
L’Égypte a été l’une des rares économies émergentes à avoir réalisé un excédent primaire au cours de l’exercice financier dernier, de 1,3% du PIB, avec un taux de croissance de 6,6% et une augmentation d’environ 19% des recettes fiscales en glissement annuel, a rappelé le ministre des Finances, signalant que le déficit budgétaire est passé de 13% au cours de l’exercice 2012-2013 à 6,1% durant l’exercice dernier.
Nous visons à faire baisser le déficit à 6% au cours de l’exercice financier en cours et à 4% d’ici 2026-2027, et à faire passer le ratio de dette sur PIB de 103%, enregistré en juin 2016, à 87,2% en juin 2022, a souligné M. Mait.
Nous continuons à accroître l’efficacité des dépenses publiques, à assurer une optimalisation des ressources de l’État, à améliorer la structure budgétaire et à renforcer la transparence financière, d’une manière qui contribue à réaliser les objectifs économiques et de développement, a noté le ministre.
Nous œuvrons pour atténuer les effets négatifs des conjonctures économiques mondiales sur le niveau de vie des citoyens, promouvoir les services qui leur sont offerts et étendre les politiques financières et structurelles qui aident à étendre le filet de sécurité sociale pour les catégories les plus défavorisées, d’une manière qui allège les effets de la vague inflationniste mondiale, a-t-il précisé.